Naosol & The Waxx Blend

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NaosolAprès « 1968 » leur premier album qui n’a pas eu le succès escompté, le groupe Naosol & The Waxx Blend est de retour avec un nouvel EP « Jim Class Hero ». Rencontre avec ce groupe qui ne manque pas d’humour et qui devrait faire parler de lui avec leur nouveau titre «P.I.M.P ».

Coulissesmédias : Pouvez-vous vous présenter et nous dire comment vous vous êtes rencontrés pour faire de la musique ensemble ?

Naosol & The Waxx Blend : On s’est rencontré par hasard lors d’une soirée via une copine que l’on avait en commun. On s’est mis à parler musique et trois jours après, on était en studio. On a enregistré un morceau pour essayer et ça a donné notre premier single « Why ». Ensuite, on s’est dit qu’on allait monter un groupe ensemble.

D’où vient ce pseudo « Naosol & The Waxx Blend » assez surprenant pour un nom de scène?

Ça nous faisait marrer de faire référence aux vieux groupes des années 40, 50 et 60. On voulait rappeler les origines de ce qu’on aimait. Pour moi Naosol vient du dessin, c’est le pseudo que je prenais pour signer, ça ne veut rien dire je l’ai inventé quand j’avais 12 ans et c’est resté. Pour Waxx il a toujours prit ce pseudo pour faire de la scène.

Votre premier album « 1968 » est sorti en Mars 2009 chez Spidart qui malheureusement a fait faillite en Janvier 2010. Malgré les bonnes critiques et pas mal de promo, celui-ci n’a eu qu’un petit succès d’estime. Comment l’avez-vous vécu ?

Pour nous, c’est clairement une réussite. On chante en Anglais, on était dans un label indépendant et on a sorti quelque chose de nouveau. On a quand même vendu 10 000 exemplaires de l’album et c’était inespéré pour nous.
La plupart des groupes dans notre style vendent 2000 ou 4000 exemplaires de leur album, nous on a réussis à faire un peu plus. Effectivement, on n’a pas eu un succès à la Grégoire, mais on voit ça comme une réussite. Ça nous a permis de faire une belle tournée et pas mal de bonnes choses. Malheureusement comme le label s’est cassé la gueule en plein milieu de l’aventure, ça ne nous a pas permis d’évoluer comme on aurait voulu et on est reparti de zéro.

Est-ce que vous avez contacté des majors ?

Pas vraiment, lorsque le label a fait faillite on a suscité pas mal d’intérêts et on a fait écouter des démos pour avoir des avis. Des gens sont venus nous voir pour nous demander ce qu’on voulait faire, mais comme on ne savait pas vraiment et qu’on voulait rester dans notre style, on a décidé de sortir l’album nous même sur notre propre label « Kapriel Records ».

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