C’est le nouveau visage de M6. Elle rêvait d’une émission culinaire, la chaîne lui a proposé Top chef qu’elle co-présente avec Stéphane Rotenberg. Agathe Lecaron est également tous les jours à la radio. Chaque matin, elle accompagne Christophe Nicolas au micro du « Grand Morning » sur RTL2. Juste avant un déplacement
de l’antenne à Rennes pour une journée spéciale (le 4 février), l’animatrice a accepté de nous dévoiler l’importance d’un tel événement…
Coulissesmédias : Vous poursuivez le tour de France RTL2 en délocalisant « le grand morning ». Quel est l’objectif ?
Agathe Lecaron : C’est évidemment d’aller à la rencontre des auditeurs et d’essayer d’être le moins possible « parigots/parisiens » parce qu’on a tendance à être un peu centré sur l’endroit où l’on vit. Pour nous, c’est formidable de se rapprocher des gens parce qu’on les rencontre pour de vrai. Et puis, c’est super de pouvoir aller dans les villes que l’on ne connaît pas, de découvrir les coutumes locales…C’est vraiment super à tous les niveaux !
C’est donc pour prouver que la France, ce n’est pas que Paris ?
Dans « le grand morning », on essaie quand même de parler beaucoup de la province. Mais ce qui est génial, c’est de pouvoir faire partager aux Marseillais par exemple ce qui se passe à Rennes. Et inversement…
Ces déplacements sur le terrain sont importants pour une radio musicale ?
Pour notre émission et celle de Francis Zégut, je trouve que ça s’y prête parce que même si la star est la musique sur notre antenne, on parle aux auditeurs tous les matins. Et, je pense que le secret d’une radio qui marche ou d’une émission qui marche , c’est d’être près des gens. C’est la règle absolue en radio.
Est-ce que cela revient à dire qu’après les programmes, il faut soigner les relations avec les auditeurs ?
C’est crucial. Il faut être à l’écoute de leurs besoins et de leurs envies. On essaie de l’être en permanence à travers des études ou via les mails qu’ils nous envoient. Notre but, c’est d’être à l’écoute le plus possible de ce qu’ils aiment et de ce qu’ils ont envie d’entendre. Du coup, on module beaucoup l’émission en fonction de
tous les résultats qu’ils peuvent nous apporter.
La proximité, la complicité avec l’auditeur, c’était une faiblesse de RTL2 ?
Je ne pense pas. Il y a deux types d’émissions sur une radio musicale. Il y a le morning où l’on est peut-être un peu plus complice, puis ce qu’on appelle dans notre jargon « le flux » où là, effectivement, c’est un peu moins important. Car, durant la journée, les auditeurs ont surtout envie d’écouter de la musique. Mais,
pendant la journée, ces animateurs de flux font gagner des cadeaux et ça fait partie de la relation privilégiée qu’entretient RTL2 avec ses auditeurs.
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