Lorsque je suis arrivé aux Salons du Louvre l’autre soir pour interviewer Clara Morgane à l’occasion de la sortie de son nouveau calendrier, on m’a offert un casque pour entendre son « discours ». Il touchait à sa fin vu que j’avais un peu de retard. Vous avez bien lu : un casque, ce qui veut dire que sa conférence de presse se déroulait de façon originale, sous casque.
Sur place, je découvre une jeune femme émue, de trente à peine qui a su captiver les foules ou les journalistes avides de sensations fortes ou pour avoir un souvenir, voire une envie…
Qui est cette jeune femme d’une trentaine d’années de nature tranquille, hyper perfectionniste ?
Pour mon interview, j’attends deux heures. Pendant ce temps,
Le calendrier de Clara Morgane n’est pas vulgaire ou très peu. Fourrure, pose lascive, jeux de lumières et hommage à de grandes égéries du cinéma et de la mode… Clara est une femme très photogénique et qui sait montrer d’autres personnages. Elle est à la fois garçonne à la Katherine Hedburn ou Kate Moss. Ces photos montrent que cette femme n’est pas prête à partir…
Les photos sont stylisées, le photographe se cache, il est discret et ne souhaite en aucun cas parler de sa collaboration avec la jeune star. D’après Alban, Clara est une amie, une jeune femme qui sait ce qu’elle veut et qui connaît qui elle est.
« Clara est une personne passionnée qui aime le détail » m’explique son coiffeur. Cet homme m’intrigue, je lui pose la question fatidique « êtes-vous content de votre travail ? », il me répond après quelques secondes qu’il est perfectionniste et que le rendu lui plaît. L’événement est sobre, un peu ennuyeux. La musique du dj est bien sûr en écoute libre dans les casques comme si la jeune femme ne voulait pas être perturbée. Comme si Clara Morgane était une princesse qui aurait aboli la parole de ses sujets. Elle est la seule qui sache et puisse se faire entendre. Elle donne le ton qui est : « vous êtes là pour me voir, m’écouter, admirer mon travail. Oui je les ai toutes choisies dit-elle avec un sourire de fausse ingénue. Et je lui pose ma question finale qui est « Pouvez- vous me donner trois mots pour ce calendrier ? ». Elle me répond : 2013, blanc et … noir ; je crois que cette « perle » cassée ou brisée reste une princesse qui souhaite tout donner ou montrer pour tout cacher…
Robin Beau
Laisser un commentaire