La somptueuse AJEYA revisite son 1er single « De quoi j’ai l’air ».

Au passé aussi chargé que sa peau est écrite, la jeune artiste indo-réunionnaise a dévoilé en juin 2017 son premier single « De quoi j’ai l’air ». C’est à l’été indien qu’elle revisite son titre lors d’une session acoustique.

ajeya

Ajeya a un rapport particulier à l’art. À l’âge de 8 ans à peine, elle est repérée par un metteur en scène lyonnais et plonge dans l’art contemporain en tant que comédienne, une tournée de 2 ans partout en Europe après laquelle elle intégra tout naturellement le système scolaire. Le retour à l’école est difficile au lendemain d’une grande tournée artistique, la jeune femme est une pile électrique au comportement tumultueux.

Elle entame ensuite des études supérieures d’Art à l’université de Bristol en Angleterre, elle y découvre un monde décomplexé, festif, sans limites, et termine alors son master en Lettres Appliquées à la Sorbonne. Par la suite, elle jongle entre le mannequinat et les petits jobs qu’elle ne parvient pas à garder, le monde du travail est impitoyable. Une sombre période de sa vie durant laquelle musique métal et tatouages rythmes ses journées, « J’étais une épave… ». Tout cela est écrit sur sa peau.

Elle rencontre en 2012 Loïc le Dévéhat qui est aujourd’hui son producteur, se rase la tête et reprend tout à zéro. Elle compose, intègre définitivement le monde de la musique, « La musique est arrivée dans ma vie comme une prise de conscience ».

Le projet AJEYA (« Invincible » en hindi) est en marche. Plus forte et plus mature, aux influences très rock au départ bien qu’elle ne soit « pas attachée à un genre musical » déclarait-elle à nos confrères de potins.net. En 2013 déjà, elle étonne par son talent et son aisance sur scène.


Son 1er single « De quoi j’ai l’air » traite de ses sentiments. 28 ans est l’âge où des familles se créent, celle qui a connu très tôt le monde des grands n’en est pas là. On observe là des influences « néo-pop » dit-elle, aux sonorités électro.

Ajeya a donc dévoilé il y a quelques jours la reprise de ce single en version acoustique, une réinterprétation touchante et chaleureuse.

Aucun projet de tournée pour le moment, la jeune femme qui se fait appeler l’ « Amazone urbaine » veut se consacrer pleinement à l’élaboration d’un album. Le projet ADEJA est pour elle bien plus qu’une carrière musicale. La musique rythme dorénavant sa vie, comme encrée dans sa peau.

Alvin Varlet