Il a commencé en tant que journaliste, mais la musique a toujours compté pour lui. Philippe Barbot vous présente son premier album « Point Barre » et vous invite à venir découvrir ses chansons d’amour car on en a tous besoin !
CoulissesMédias : Avant de sortir cet album « Point Barre », tu as fait pas mal de choses, peux-tu nous raconter ton parcours en quelques mots ?
Philippe Barbot : J’ai commencé dans le journalisme en tant que professionnel à l’âge de 20 ans et je le suis toujours. J’ai quitté Télérama en 2006, mais j’y ai travaillé pendant à peu près 25 ans. Aujourd’hui, je suis free-lance pour divers magazines comme Rolling Stone mais aussi pour le web. Sinon, côté musique, j’ai commencé quand j’étais ado en jouant dans des groupes, et j’ai toujours continué en parallèle de ma carrière de journaliste.
CoulissesMédias : Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour sortir ce premier album (sorti depuis le 7 février) ?
Philippe Barbot : Je n’avais jamais pensé faire quelque chose de sérieux dans la musique. Il y a 5 ans j’ai rencontré un éditeur Max Amphoux, je lui ai fait écouter mes chansons et il a trouvé ça très bien. Il m’a proposé de devenir mon éditeur et c’est lui qui m’a mis le pied à l’étrier (rires). Malheureusement, il nous a quittés brutalement en 2008, et c’est pour honorer sa mémoire que j’ai décidé d’aller jusqu’au bout de ce projet.
CoulissesMédias : Pourquoi l’avoir appelé « Point Barre » ?
Philippe Barbot : Je trouve que ça sonne bien, il y a un côté c’est comme ça et pas autrement ! L’idée m’est venue lors d’une soirée dans un bar avec des amis. J’avais envie d’appeler l’album « Point Bar », de prendre des photos dans un bar mais au final je n’ai pas voulu pousser le bouchon trop loin (rires). J’aime beaucoup « Point Barre » car « P B » sont aussi mes initiales, et il fallait bien trouver un nom (rires).
CoulissesMédias : Il y a du beau monde sur cet album, peux-tu nous en parler ?
Philippe Barbot : Tout d’abord j’ai eu la chance de travailler avec Robert Wyatt, c’est une légende du rock anglais progressif. Il a eu un accident en 1975 qui l’a rendu paraplégique mais c’est un excellent chanteur et batteur. Son album « Rock Bottom » est souvent cité parmi les meilleurs de tous les temps. J’ai toujours été fan de son travail, je l’ai rencontré en tant que journaliste et il a accepté de participer à l’album. Je suis très fier de l’avoir sur mon disque, c’est aussi une des raisons qui m’a décidé à le publier. J’ai enregistré au Studio Melodium à Montreuil avec Nicolas Dufournet à la réalisation. J’ai aussi travaillé avec des musiciens talentueux comme Scott Bricklin, Dominique Cravic un super guitariste qui a joué avec Henri Salvador, Fred Pallem du groupe « Le Sacre du Tympan »… Je ne peux pas tous te les citer car ils sont nombreux mais j’ai vraiment eu beaucoup de chance de travailler avec eux et j’en suis très fier !
CoulissesMédias : Pourquoi avoir mis autant de styles différents sur le disque ?
Philippe Barbot : J’ai fait ça suivant mon humeur (rires). J’avais commencé à faire de la guitare électrique genre Jimi Hendrix, mais j’ai renoncé assez rapidement (rires). Sur l’album, il y a beaucoup de guitare acoustique, le titre « G-LA-N » est très musette Paris des années 30, une autre sonne très Gainsbourg à ses débuts… tout est venu comme ça au feeling, je ne voulais pas avoir 13 chansons identiques et emmerder l’auditeur (rires). L’album est éclectique mais j’ai quand même gardé une cohérence tout le long.
CoulissesMédias : Le thème principal est l’amour, pourquoi ?
Philippe Barbot : Effectivement, je m’inspire toujours de l’amour (rires). 99% des chansons françaises parlent d’amour, c’est un sujet inépuisable et j’espère y avoir contribué avec les miennes.
CoulissesMédias : Pour le moment la presse encense ton album, t’y attendais-tu ?
Philippe Barbot : Pas du tout et pourvu que ça dure ! (rires) J’en suis très fier car je redoutais beaucoup les critiques de mes collègues journalistes. Généralement en France, on n’aime pas lorsqu’une personne a plusieurs casquettes. Je ne savais pas comment ils allaient réagir, ces bonnes critiques me touchent beaucoup !
CoulissesMédias : Tu as chanté au Sentier des Halles le 31 janvier dernier et tu y retournes le 14 février et le 6 mars prochain. Comment s’est passée la première soirée ?
Philippe Barbot : Ça s’est plutôt bien passé pour une première. D’habitude, je suis seul sur scène avec ma guitare mais là, j’étais accompagné d’un groupe. Ce sont des jeunes de 25 ans, du coup ils apportent une énergie nouvelle et nous avons réadapté des chansons. Je chante tous les titres de l’album.
CoulissesMédias : Tu dois sûrement faire des reprises vu que tu n’as qu’un album ?
Philippe Barbot : Oui il y a deux reprises, « Volutes » de Bashung, un artiste que j’adore et je reprends aussi en duo guitare-banjo, « Délivrance » une musique de film des années 70. C’est un exercice rigolo de mélanger ces deux instruments.
CoulissesMédias : Il y a des invités ?
Philippe Barbot : Ann Cardona m’accompagne sur « La valse des regrets » comme sur l’album et c’est Dominique Cravic qui fait le duo guitare-banjo avec moi. Pour la dernière date, j’ai prévu des surprises avec des artistes plus médiatisés, mais je n’en parle pas pour le moment. Ce n’est pas Johnny Hallyday (rires).
CoulissesMédias : Ça t’aurait plu?
Philippe Barbot : Oh oui, d’ailleurs, s’il m’entend… (rires).
CoulissesMédias : Excepté Johnny, tu aurais aimé avoir qui à tes côtés ?
Philippe Barbot : J’aurais adoré Bashung mais hélas ce n’est plus possible. Sinon, j’aime beaucoup William Sheller et Jean-Louis Murat. Son dernier album « Grand lèvre » est excellent. Ces deux artistes me combleraient !
CoulissesMédias : Que dirais-tu pour faire ton auto-promo ?
Philippe Barbot : Ça c’est une question piège (rires). Si vous aimez la chanson d’expression française avec des rimes et des vers, mais aussi des chansons d’amour et de haine, en gros des chansons sentimentalistes, alors il ne faut surtout pas rater ça !
CoulissesMédias : Pour terminer as-tu un petit mot pour ton public ?
Philippe Barbot : Je veux qu’on m’aime et je vous aime ! (rires).
Vincent KHENG
Photos : Amélie DEBRAY
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