David Parienti est le nouveau jeune talent de la chanson française. Il vous présente son premier album qui sera dans les bacs le 19 mars prochain. Retenez bien son nom !
Coulissesmédias : Tu t’es fait connaître en 2006 avec le titre « Ça ne se commande pas » en duo avec Ginie Line. Peux-tu nous parler de cette collaboration?
David Parienti : C’est une aventure qui est arrivée un peu malgré moi car je n’étais pas à l’initiative du projet. Ginie Line allait sortir ce titre en single et le programmateur d’NRJ de l’époque a jugé qu’il fallait le faire en duo. À ce moment là, j’étais signé chez Warner et mon album allait sortir. Ma maison de disques a trouvé que c’était bien pour moi de m’investir sur ce duo pour me faire connaître. Comme je venais de nulle part, ils ont jugé que de chanter avec une artiste plus connue allait être un tremplin. Ce n’était pas forcément mon univers artistique, au départ j’ai pris sur moi pour la chanter. C’est important de le préciser, même si cette expérience a été fructueuse et m’a apporté des choses positives, comme faire de la scène. Je vais être sincère avec toi, je n’aimais pas du tout le titre (rires). J’ai joué le jeu avec le sourire car j’étais content de le faire. C’était une première exposition et de le refuser aurait été idiot de ma part. Pour cause on m’en parle encore aujourd’hui, donc ça veut dire que ça a un petit peu retenti dans le temps (rires).
Coulissesmédias : Ton premier album éponyme va sortir le 19 mars prochain. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps ?
David Parienti : Ce sont les aléas du métier qui sont à l’origine de ce délai. En ce qui me concerne, j’aime bien prendre mon temps, me poser pour bien réfléchir à ce que je vais écrire. La vie étant ce qu’elle est, on vit des évènements successifs qui font que l’on est plus ou moins inspiré à telle époque. Je suis avant tout musicien avant d’être auteur, donc la musique j’en fais mais pas forcément pour composer des chansons. Pour composer, il faut quelque chose de plus riche à l’appui, il faut que la vie me suggère une source d’inspiration. Je ne suis pas partisan de faire une chanson pour ne rien dire.
Coulissesmédias : Quelles sont donc tes inspirations et quels sont les messages que tu veux faire passer à travers tes chansons ?
David Parienti : Tout commence par une certaine nécessité d’écrire sur une vue d’ensemble de ce que j’appelle un choc idéologique. On vit avec une nouvelle génération qui semble vivre selon un certain hédonisme. J’ai un regard de trentenaire sur ces gens là qui semblent avoir la faculté d’extraire le vrai des choses. En particulier chez les filles et l’amour qui sont pour moi des sources d’inspirations inépuisables. Je ne voulais pas établir un constat philosophique et alarmiste sur ce qui nous resterait de bon à prendre, à vivre. Je voulais plutôt en dégager une seule et même idée optimiste, le fil rouge de l’album en ce qui concerne les textes. J’ai commencé à écrire comme ça sur ce thème à partir de petites histoires vues, vécues et souvenues. C’est vrai que c’est un thème qui déclenche assez rapidement chez moi une inspiration poétique musicale. Les choses se mettent en place un petit peu autour d’un texte ou d’une mélodie. Ce qui est important aussi, c’est que ce n’est pas tellement pour développer une thèse sur ce sujet ou de se prendre pour un spécialiste mais je voulais porter un regard sur les questions humaines qui en surgissent et qui, ensuite, s’illuminent dans une certaine intemporalité. Il y a quelque chose dans ce thème, des sentiments humains donc, qui au fond je crois est un coeur qu’on explore mais pas assez. Il y a là une énigme qui interroge sur ce qu’est l’art. Le mot parait énorme mais selon moi il y a le mystère qui est celui de la composition et de l’écriture. Une relation qui peut rappeler un petit peu celle d’un peintre à sa muse ou d’un comédien à son personnage (rires), une question d’interprétation et de transposition.
Coulissesmédias : Peux-tu nous présenter Diane Léa qu’on retrouve à tes côtés sur « Était-ce utile ? » ?
David Parienti : Diane Léa est une chanteuse que j’ai connue récemment, elle correspondait à l’idée que je me faisais du rôle de la fille qui devait chanter cette chanson. Une fille un peu fragile et peu candide, je pense qu’elle remplit bien les cases.
Coulissesmédias : Le public connait déjà « Spiderman & Catwoman », de quoi parle ce titre?
David Parienti : « Spiderman & Catwoman », c’est la mise en lumière de la manière qu’on a de brûler sa vie amoureuse aujourd’hui. On a conscience que tout ne tient qu’à un fil et que par conséquent on veut profiter un maximum des plaisirs.
Coulissesmédias : Il y a un titre qui s’appelle « Sur MySpace », es-tu toi même présent sur les différents réseaux sociaux ?
David Parienti : Absolument car le titre « Sur MySpace » est tiré d’une vraie expérience (rires). Je ne suis pas un pro de la technique, je suis encore un peu à la bourre (rires) mais je suis présent sur la plupart des réseaux sociaux.
Coulissesmédias : C’est de cette façon que tu gardes contact avec tes 960 producteurs?
David Parienti : Oui bien sûr, dès que j’ai quelque chose d’important dans mon actualité je les préviens par ce biais.
Coulissesmédias : Tu étais sur la scène du Théâtre de la Comédie le 16 janvier dernier pour présenter tes titres en avant première. Comment ça s’est passé ?
David Parienti : C’est vrai que c’était la première fois que je chantais mes chansons en live devant un public restreint, il y avait une belle émotion. J’étais sur scène avec une violoniste et normalement elle devrait m’accompagner sur mes prochaines dates. Pour moi, ça s’est super bien passé, j’ai eu de très bons retours, donc je suis content (sourire).
Coulissesmédias : L’album sort bientôt, va-t-on te revoir sur scène ?
David Parienti : Je suis actuellement en promo pour la sortie de l’album, ça me prend beaucoup de temps car elle est vraiment conséquente. On est aussi en train de préparer de futures dates, j’ai vraiment hâte de remonter sur scène !
Vincent KHENG
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