« Dans les clubs 6 » par Fenix Aoras

Bonjour et bienvenue dans cette rubrique mêlant culture et musique. Chaque semaine, la rédaction, sous la tutelle de notre DJ Fenix Aoras se propose de vous faire découvrir ses nouveaux coups de cœur musicaux.

Nous voici plongés dans une nouvelle semaine, embrumée par la météo pessimiste. Les médias s’intéressent de plus en plus à la politique et à côté de ça, on apprend que le Big Ben penche de plus en plus ! De quoi déboussoler ceux qui étaient en vacances quelques semaines plus tôt. Ne vous inquiétez pas, nous vous offrons quelques minutes de répit musical.

Afin de commencer cette rubrique, je tenais à vous présenter un morceau que j’ai découvert cette semaine mais qui date pourtant de 1976 ! La Northern soul (anciennement rare soul) est un courant musical né dans le nord de l’Angleterre fin des années 60, fortement inspiré du soul. La différence est dans le rythme, lequel est beaucoup plus marqué dans ce nouveau né. En réalité, le terme « nouveaux » était anachronique car il s’agissait souvent de morceaux sortis aux États-Unis quelques années auparavant et ayant fait un bide commercial (souvent faute de promotion plus que par manque de qualité). Devant une clientèle de plus en plus friande, de nombreux groupes se sont créés, dont « The Real Thing » (La vraie chose) qui a littéralement popularisé le genre, avec un single « You To Me Are Everything » (Tu es tout pour moi). Classé numéro un des charts en 1970, ce groupe de chanteurs noirs est celui qui a rencontré le plus de succès pendant les années 70 en terme de ventes de singles. Le groupe a perduré jusqu’en 1989. Dernièrement (2005) ils ont prêtés leur voix à un morceau électro « so much love to give » (tant d’amour à donner). Mais voici un extrait de leur tube de l’époque :

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Restons dans les souvenirs. Le morceau que je vais vous présenter vient d’un artiste français dont la carrière a explosé en 1992. N°1 des clubs pendant 15 semaines en France, exporté dans de nombreux pays (d’Europe, d’Asie ou d’Amérique), trois albums, 6 millions de disques vendus sur notre continent, une victoire de la musique en 94, une carrière qui aurait généré 10 millions d’€uros … Mais en 1996, plus rien. Les railleries et la lassitude avaient eu raison du chanteur. Egalement batteur et bassiste, l’artiste est plongé dans des études dans le son. Peu à peu, la morsure musicale se fait sentir et en 2007, il se rallie au groupe « the Dixies ». Tout doucement, le chanteur refait surface, dans le milieu rock. Je lis votre impatience de connaître son nom… Mais non, je ne vous le donnerai pas ! Allez, pour indice, voici un de ses dernier singles : « Diplomate ».

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Connaissez-vous la house latine ? Pour les moins puristes, c’est de la « techno ». En réalité, sous ce nom simplifié se cachent de nombreux styles musicaux, lesquels n’ont souvent pas beaucoup de liens entre eux, outre le fait d’être créés avec « la technologie », les ordinateurs. La house latine est un de ces styles émergeant de la techno, très adulée dans les rebords de la méditerranée. Comme son nom l’indique, elle prend exemple dans les musiques d’Amériques latines et Antilles hispanophones et n’est en réalité qu’une revue très moderne et très masterisée de ces sonorités métissées. Et je veux pour exemple « Sexy Tango » d’un dj français d’origine cambodgienne très prometteur. A ma connaissance sans label, Sothy Sean s’adonne à produire depuis quelques années des remix. Remarqué suite à « Dirty Saxophone », il nous fait le plaisir d’honorer sa réputation croissante avec ce nouveau morceau, introuvable encore :

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Chaque semaine sur Coulissesmédias, nous vous faisons voyager en découvrant de nouvelles cultures musicales. Cette fois, nous vous emmenons au cœur de l’Europe. Probablement issu de l’Oural vers le VIIIe siècle, le peuple hongrois est chargé en histoire, et faute à de nombreux soucis politiques, le développement de la culture musicale locale a été de nombreuses fois freinées. Souvent, les gens pensent que la musique hongroise est tzigane et qu’elle prend ses racines de traditions orales Asiatiques ou turques, mais il n’en est rien. Du moins pas exactement. C’est le classique occidental qui donna un véritable élan à la musique nationale et fort de s’en inspirer, les artistes y ajoutent des instruments locaux, tel que le köcsögduda (tambour à friction), ou le cybalom (piano tsigane). Les régimes communistes des années sombres de notre histoire ont tenté d’évincer toute forme de rappel aux cultures asiatiques. C’est grâce au concours de nombreux artistes que la tradition musicale folklorique s’est perpétuée tel que Kolinda, formé en 1973. Voici Kantáta (cantate).

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