Culture et musique 4

Une fois de plus, le lundi annonce une nouvelle semaine. Et qui parle de nouvelle semaine mentionne un nouveau rendez-vous de culture et musique ! Pour ceux qui nous rejoignent en cours de route, cette rubrique est destinée à vous faire découvrir de nouveaux horizons musicaux, agrémentés d’annecdotes sur les artistes. Chaque semaine, je vous embarque dans mes platines et nous voyageons à travers temps et espace. Comme je vous l’avais annoncé il y a 7 jours, je suis actuellement à Pékin pour plusieurs mois, en nouveau dj résident du SPARK. Chance pour moi, cette boite est très en vogue, et les djs qui s’y croisent viennent des 4 coins du monde. Quoi de plus idéal pour apprendre encore plus sur la musique. La vision de la musique et sa production/son but est tellement différente d’un pays à l’autre ! Mais cessons de blablater, voici culture et musique !
Pour ouvrir cette semaine sur les chapeaux de roues, nous allons remuer notre arrière train sur le rythme endiablé du kuduro ! La danse éponyme est née dans les années 80 en Angola. Pour la petite histoire, les musiciens se sont amusés à reprendre des airs de zouk, de semba et de soca, et à les accélérer grandement. Il faudra attendre 30 ans pour que ce courant musical qui avait déjà conquis le portugal fasse une entrée fracassante en france aux oreilles du grand public, se morfondant dans les playlists des radios ou boites. C’est Lucenzo et son tube « Vem dançar kuduro » (Danse sexy fessier) qui fut le premier réel tube de kuduro dans l’exagone. De nombreux artistes se sont engoufrés dans la brèche, comme Jacky Brown (membre des Nèg’ Marrons), qui nous apprends de qu’est le kuduro. Voici « Ca s’appelle kuduro », version élécronisée de la danse africaine

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Après vous voir laissé le temps de ramasser vos tympans, je vous propose un voyage à des miles du kuduro. Nous quittons les terres arides, pour entrer aux portes boisées des églises. Le coup de projecteur de ces quelques lignes ilumine une initiative généreuse de Monseigneur Jean-Michel di Falco. Certains s’entre vous savent déjà de quoi je vais parler. « Les prêtres », groupe formé en 2010. 800 000 exemplaires vendus, disque de platine, n°2 au chart français. Les lauriers dorés ont été partagés entre autre avec le père Pedro (officie à Madagascar, ou il a sorti les enfants des ordures où ils cherchaient à manger) lequel s’est vu offrir 100.000€, et à l’association d’Yves Duteil qui a créé une école en Inde (50.000€). Le groupe trouve source dans un groupe irlandais fondé en 2008, « the priests ». Personellement, j’adule la chanson ouvrant le premier des deux albums, « Spiritus Dei » (dieu spirituel)

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Savez vous ce qu’est un mashup ? Comme son nom anglais l’indique, c’est un mélange. Ce terme est beaucoup utilisé par les djs lorsqu’ils prennent un morceau, le fusionne avec un autre pour ne faire de deux morceaux qu’un seul. Dj Earworm est très connu dans cette discipline et pour cause ! Il ne se contente pas de mélanger deux morceaux, mais 25 ! L’américan londonnien s’est créé une image de marque, chaque année, il prend les 25 titres dance les plus célèbres et nous offre un résumé musical de quelques minutes. Ses morceaux atteignent généralement le top 100 des titres les plus joués des webradios et les téléchargements bâtent des reccords. Cette année, l’artiste à été invité à mixer pour un bal d’étudiants, et il a créé la surprise en présentant son mashup en avant première. Vous vous pensez incolable ? Je vais vous offrir un résumé de jours de travail, à vous de reconnaitre tous les sons de cette année 2011 😉

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Chaque semaine, notre équipe vous fait voyager en découvrant des nouvelles cultures musicales. Le Lesoto est un pays montagneux du sud de l’Afrique peu connu, et pour cause, avec ses 30 355 km², il est le plus petit pays du continent. Depuis 1820, le teritoire est origine des convoitises, et nombreux se jetent dessus comme un os. Il sera rongé au fur et à mesure des années, mais il perdra le contrôle britannique en 1966 pour devenir un pays libre de la commonwealth. La musique locale utilise généralement des accordéons chromatiques mêlés à des chants plus ou moins parlés, le tout soutenu par une basse et une percussion artisanale. En réalité, la musique locale se scinde en deux : « liletsa tsa matsoho » (joué avec les mains), « liletsa tsa molomo” (musique jouée par la bouche). Les musiciens « professionnels » n’existent pas réellment, mais les changements culturels récents du pays ont amené le peuple à reconnaitre les artistes. Parmi les figures des groupes du pays se trouve les deux amis : Tau ea Linare et Puseletso Seema, qui ont composé « He O Oe Oe! », sorti en 1985 et réédité en 1995. Voici donc ce qui s’écoute de l’autre côté de l’hémisphère !

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Fenix Aoras