Bonjour et bienvenue dans cette rubrique mêlant culture et musique. Chaque semaine, la rédaction, sous la tutelle de notre DJ Fenix Aoras se propose de vous faire découvrir ses nouveaux coups de cœur musicaux. Cette semaine est un peu spéciale pour moi, car je viens d’atterrir à Pékin ! Je suis invité par un club pour jouer pour eux pendant quelques mois. Je continuerai de vous écrire de là bas tant que mon emplois du temps le permettra. Il n’y a pas que mon actualité qui bouge, en cette approche de l’hiver, une avalanche de nouveautés commence à déferler dans nos oreilles ! Je vous en présenterai certaines, mais je laisse la rubrique musique de coulisse des médias vous informer des meilleures nouveautés. Nous ouvrons cette nouvelle semaine avec une artiste brésilienne. La voix de Vanessa Da Mata raisonna pour la première fois en 1976 dans l’état du Mato Grosso (centre du Brésil). Dans ses veines coule le sang des tribus Xavántes (peuple amérindien indigène). Très attachée à ses origines, elle cultiva ses goûts pluri musicaux en s’inspirant de nombreux courant artistiques locaux. En 1992, alors qu’elle a à peine 16 ans, elle migre vers Sao Paulo et entre dans un groupe de Reggae. C’est alors le premier paragraphe de sa carrière. Nombreux autres s’en suivent, elle continue son ascension locale jusqu’en 2007 ou elle chante en duo avec Ben Harpen « Boa Sorte » (Bonne Chance). Outre le single qui devient n°1 au Brésil / Portugal, le nom de l’artiste devint alors international. Pour cette année, ce sont les chanteurs Seu Jorge et Alamaz qui collaborent avec la chanteuse pour Red Hot Organization, association dont les bénéfices aident à la recherche contre le SIDA. Je reviens quelques années en arrière pour vous faire découvrir ou redécouvrir son premier succès international. Détendez-vous, voici Boa Sorte.
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Gare aux oreilles ! Car nous allons parler du DubStep ! Ce dérivé de la musique électronique s’est spécialisé dans la variation des fréquences graves. La plupart des morceaux électroniques dont ceux que vous entendez à la radio connaissent un rythme de 130bpm environ (Beats Per Minute : traduisez que vous entendez 130 « boum » en une minute), certains sont plus rapides (pouvant dépasser les 220 !). Le DubStep quand à lui est beaucoup plus lent que ses frères, car il se contente généralement de tourner autour des 80/90bpm. Ce courant londonien est assez récent ; il a débarqué officiellement dans notre pays en 2004. Bien que la commercialisation de ce style soit difficile : la plupart des morceaux ne sont pas vraiment dansants ; de nos jours, de nombreux producteurs se sont fait spécialistes de remixer tous les morceaux possibles en dubstep. Et quand je vous dis tout, c’est tout. Voici une version du générique de la série X-files, revu par Neo Geo, figure encore inconnue de la scène électronique.
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Plus doux que le DubStep, il existe le Jazz. Nous connaissons tous le Jazz, mais avez-vous entendu parler du « Vocal Jazz » ? L’idée est simple, et comme son nom l’indique, c’est du jazz chanté. Le principe est que les instruments sont remplacés par des voix de tonalités similaires, un peu à la façon des chants polyphoniques, mais certains chanteurs font exclusivement office d’instruments. Attention, nous ne sommes pas non plus aux portes du beatbox, prestation dans laquelle un ou deux artistes reproduisent vocalement un morceau en cumulant des sonorités réalisées avec la bouche. C’est au début du 20e siècle que le Vocal Jazz fait ses premières apparitions en Amérique, dans les chants cérémonieux ; bien que le Blues reste solidement ancré dans les traditions. La légende lègue à Louis Armstrong les premières sonorités de ce courant musical, mais ce fut Billie Holiday, qui en 1930 marqua une solide démarcation entre le vocal Jazz et les autres courants de l’époque. Au cours des années, les approches de ce genre se sont diversifiées, englobant ainsi des chanteuses comme Amy Winehouse. Afin d’illustrer cet article, je vous présente un groupe américain formé il y a 30 ans, « Take 6 ». Au cours des années, une quinzaine d’albums virent le jour, cumulant des grammy et autres récompenses. Je suis personnellement impressionné de « So Much 2 Say », extrait de leur second album éponyme (1990). Je vous laisse seul juge aux mains de ce live.
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Chaque semaine, notre équipe vous fait voyager en découvrant des nouvelles cultures musicales. Pour cette semaine, nous nous réfugions dans les montagnes du vénézuéla, ou devrais-je dire República Bolivariana de Venezuela (depuis 1999). Le nom de ce pays provient d’Amerigo Vespucci, célèbre navigateur, qui compara les habitations d’un peuple aborigène montées sur pilotis à celles de Venise (Venezola). Depuis le XVIe siècle, le pays ne cesse de subir la culture espagnole, laquelle se fait ressentir fortement dans la musique. Nourrie également des influences amérindiennes et africaines, le cœur des Vénézuéliens vibre au rythme de la musique Afro-Antillaise, du Merengue ou encore du cumbia. Le cuatro, petite guitare à 4 cordes est devenu l’instrument national par excellence, et la base musicale de tous les petits orchestres du pays (appelés « conjuntos criollos »). Ces petits orchestres font partit de la vie courante, sur place il est très fréquent de les entendre au détours de ruelles ou les soirs d’été. L’extrait musical que je vais vous présenter, est du Joropo, genre musical qui utilise généralement la harpe, le fameux cuatro, les maracas et la guitare. Voici El último coplero (le dernier troubadour), chanté par Cristóbal Jiménez.
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Fenix Aoras
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