Nous sommes en 2013, l’heure de faire le plein de résolutions : prendre soin de soi, faire la part des choses, aimer son prochain, sourire un peu plus au boulot et surtout faire du sport pour faire plaisir à sa moitié ou si vous êtes seul, l’ultime chose pour 2013 sera peut-être de retrouver l’amour. Bon courage avec toutes ces résolutions. Je m’en suis donné aussi cette année. Par exemple : arrêter de dire oui si c’est non ( !) et arrêter de me plaindre. C’est avec ce nouveau départ que je reviens en tant que chroniqueur dans la page « musique » de Coulissesmédias.

Voici donc quelques titres qui vont cette rentrée 2013 :

Nous commençons avec le groupe The hundred in the Hands avec le titre Tunnel, véritable machine de guerre pop. The Hundred in the Hands est un duo de musique électronique américain originaire du quartier de Brooklyn à New-York et formé en 2008. Il est composé de Eleanore Everdell et Jason Friedman. Le titre est encore sur Soundclound !

Mon coup de cœur

Une autre belle petite découverte : Wolf Rider avec le titre For You découvert dans une série américaine. Petit bijou éléctro-pop que j’ai écouté durant des semaines. Des arrangements à la fois folk, rock et pop et des voix assez sympas. Un groupe encore inconnu mais qui a déjà mis ses titres sur les plateformes d’écoute gratuite.

Mon dernier amour…

Il est loin le temps des années 70 . Mais « Sugar man, I Wonder » cela ne vous dit rien ? Allez, on réfléchit encore une fois … Non ?, vraiment rien ? Et si je vous dis… « apartheid » ?

C’est un chanteur de 70 ans maintenant qui n’a jamais connu la gloire car il n’a jamais récolté les fruits de son succès. Seulement deux albums figurent dans sa discographie : «Cold Fact» sorti en 1970 et «Coming from Reality» dans les bacs l’année suivante. Aux Etats-Unis, ces opus folk-rock ont fait un bide.

Après son flop aux Etats-Unis, Sixto Rodriguez tombe dans l’anonymat. Il ressuscite une première fois en 1979, en Australie, où un promoteur l’a redécouvert par hasard en écoutant l’émission d’un DJ des antipodes. Il lui organise deux tournées. Le songwriter reprend ensuite le cours normal de sa vie à Detroit. Il retape des maisons pour gagner sa vie, défend les plus pauvres en se présentant aux élections municipales.

Quasiment vingt ans plus tard, ce sont quelques fans sud-africains qui vont réussir à faire remonter sur scène l’homme de Detroit. En 1998, une tournée triomphale est organisée dans une Afrique du Sud libérée de l’Apartheid. «Je me suis senti comme un prince» avoue celui qui est reçu en star dans un pays où ses disques (piratés) se seraient écoulés à plus de 500 000 exemplaires. Lui n’a pas touché un centime.

Rodriguez, dont l’élan poétique rappelle Bob Dylan, est décrit comme un homme à l’existence énigmatique et c’est un génie !

A écouter absolument ou à voir « Sugar man « documentaire «