M6 décrypte la justice

Un rendez-vous à ne pas manquer le 9 février à 23h10 sur M6. Dans le cadre de « Coupable, non coupable », la chaîne proposera de faire vivre au téléspectateur un procès comme s’il y était. Cette émission, présentée par Nathalie Renoux permettra de mieux comprendre comment se fait la justice en France, en répondant à un certain nombre de questions.

Comment les jurés sont-ils choisis ? Peuvent-ils être influencés ? Par qui ? Sur quels éléments jugent-ils ? Sont-ils parfois indécis ? Leur avis évolue-t-il ? Comment prennent-ils leur décision?

Durant l’émission, les équipes reviendront sur l’affaire Régis Tiercelin en vous proposant de suivre le procès en appel de trois accusés au tribunal d’Evry en décembre 2009 : Régis Tiercelin, 41 ans, Sylvie Douet, 45 ans et Guillaume Gérard, 23 ans. Tous les trois sont accusés d’avoir assassiné de soixante coups de couteau, Sandrine Cordon, une jeune maman de 23 ans.

Les faits étaient les suivants :
17 janvier 2005, la Ferté-sous Jouarre à 60 km de Paris. Les pompiers découvrent une scène d’une sauvagerie effroyable. Dans la cave de son immeuble, Sandrine Cordon, 23 ans, gît face contre terre. Elle a été littéralement massacrée. Les enquêteurs s’interrogent : comment expliquer un tel carnage alors qu’on ne connaît pas d’ennemi à cette jeune femme sans histoire et, qui plus est, était enceinte. C’est le téléphone portable de Sandrine qui va faire avancer l’enquête. Les gendarmes y découvrent un texto sibyllin « “Si les résultats sont positifs je te fais la peau ». Visiblement quelqu’un en voulait à la victime. Le SMS est signé d’une de ses amies, Sylvie Douet. Entendue par les gendarmes, Sylvie raconte que Sandrine avait rompu il y a quelques temps avec un certain Régis Tiercelin. Cet homme était un proche des deux femmes. Très vite, Tiercelin fait figure de suspect. Il aurait mal supporté la rupture, et aurait décidé de supprimer celle qui l’avait humilié. Seulement Régis a un alibi, il était hospitalisé à l’heure du crime. Mais il n’est pas innocenté pour autant car les gendarmes penchent très vite pour la thèse d’un crime organisé. Régis aurait commandité l’assassinat de Sandrine, depuis son lit d’hôpital. Sylvie aurait fourni l’arme du crime, et un troisième homme, Guillaume Gérard aurait tué. Si Sylvie Douet et Guillaume Gérard vont finir par avouer, Régis Tiercelin, lui, crie son innocence et compte sur ce procès pour faire éclater la vérité.