« Je me considère vraiment comme un enfant d’Europe 1. A la maison, avec mes parents, c’est la radio qu’on a toujours écouté.
Et je me souviens des « grandes voix » comme Pierre Bellemarre, avec ses jeux que j’écoutais en compagnie de ma mère, quand je rentrais déjeuner à midi. Harold Kay, les frères Rouland… Robert Willar aussi, avec Coluche… Maryse, bien sûr… Julie, évidemment ! Et quand j’étais jeune ado, je ne manquais pas le hit parade de Jean-Loup Lafont.
J’adorais sa voix, sa façon de parler. Et il fait partie de ces gens qui m’ont donné envie de faire de la radio. Une animation sympa, une voix chaude. C’est lui qui m’a fait découvrir le groupe Police, « Walkin’ on the moon », « Message in a bottle », etc.
Sinon, je me souviens être venu une fois à Europe 1 au tout début des années 80, et avoir assisté au journal de 18h de Stéphane Paoli. Une référence pour moi. Un modèle de journaliste exigeant. Et quelle voix !
Même si je me souviens m’être fait la réflexion qu’il n’avait pas le physique de sa voix. Mais j’ai tellement vu de gens qui me disaient en me découvrant, qu’ils ne m’imaginaient pas du tout comme je suis… (rire) ».
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Propos recueillis par Mickaël ROIX