« Il y a deux voix qui m’ont marqué. Tout d’abord, celle de Léon. Quand j’étais plus jeune, j’habitais dans le sud et la seule et unique radio que l’on pouvait écouter était Radio Monte-Carlo.
A 9h, le mercredi, je me souviens, je ne ratais aucune émission de Jean-Pierre Foucault et… Léon. Il co-animait avec Foucault.
Une présence joviale incroyable, une répartie fantastique. Il s’agissait d’une émission de divertissement où tout était marrant. J’adorais Léon, il avait ce timbre de voix qui le rendait d’une sympathie sans limite, j’avais l’impression de le connaître, j’étais tellement fan que je le considérais comme mon seul ami.
Il était ensoleillé, souriant, jovial. Il avait un ton et une personnalité bien à lui. Il m’a vraiment marqué.
A mon modeste niveau, je crois bien qu’il m’a terriblement influencé… et il ne le sait même pas. Quelle injustice !
La deuxième voix est celle de Richard Darbois.
Un jour, j’étais dans un ascenseur, seul avec lui. Il a parlé… et les semelles de mes chaussures ont vibré !!!
Quelle voix puissante ! Un tracteur nommé Rolls-Royce !
Il n’a pas seulement cette voix grave qui double Harrison Ford, il a aussi cette capacité à faire ce qu’il veut avec. Il parle, il chante, il joue, il crie, il murmure, il annonce, il déclame, il interprète.
Il est à la fois Indiana Jones et le génie d’Aladin… une palette extraordinaire. Il m’est arrivé de regarder jusqu’au bout des films complètement pourris… simplement pour écouter la voix de Richard Darbois. Ou de lever le son pour ne rien rater d’une pub avec LA voix.
Un jour, dans un bar, j’ai assisté à une scène insolite. Richard Darbois déjeunait avec Patrick Poivey… Indiana Jones et John McClane à la même table. Je me suis senti en sécurité ».
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Propos recueillis par Mickaël ROIX.
Merci la France! Merci à la langue de Molière qui m a permis non seulement de sortir de mon trou,sans vouloir porter atteinte aucunement à mes origines car j etais, je le suis encore, dieu merci et le serais toujours ce p’tit kabyle qui aimais plus le français que l arabe que même la langue de ma mère . Je tiens à leur rendre hommage moi aussi à ces deux compères radiophoniques, qui jadis a travers leur divertissement en onde j arrivais à les imaginer comme s ils étaient juste quelque part DERIERE mes colines de la petite kabylie….oui sur les hauteurs des montagnes où les les missionnaires religieux autrefois sont venus ériger leur quartier général une école leur résidence leur chapelle leur garage leur atelier leur jardin quelles belles années de mon enfance et mon adolescence autour de cetre micro société si admirable meme si quelques anicroches furent devoilees au fil du temps mais qui est parfait dans ce bas monde ?Les pères blancs ou les soeurs grises ont appris à quelques générations à vivre à lire et à écrire ….oui hommage à tous ces êtres devoues venus d ailleurs et à s s impliquer par leur volonté de faire et parfaire toute une vie à leur semblable, l humain .
Pour ne pas oublier de dire merci à cette radio qui emett ait sur les 1400 m grandes ondes et voyageaient au dessus des flots dans les airs au dessus de la belle bleue et qui a la fois reunissait et séparait les deux rives de cette mer mediterrannee si riche en histoire humaine.
Longue vie encore à tous ceux et celles qui ont fait de moi ce que je suis devenu modestement moi même conne tout être en quête de sa part de bonheur dans ce monde même un peu loin de ces racines et des siens !!
Paix amour et compréhension pour entre Hommes.
Quel beau message… Jean-Pierre et Léon ont également marqué la fin de mon adolescence. J’aimais tout de ces deux garçons… leur joie de vivre, leurs rires communicatifs, leurs blagues potaches. C’était une récréation pour mes collègues et moi, au sein de la société où je travaillais à Marseille. Je vous remercie de m’avoir rappelé cet épisode heureux de ma vie. Bonne continuation. Betty