Le titre promet une longue série d’innovations pour les mois à venir. La première sera visible dès le 12 septembre dans les kiosques avec une maquette revue de fond en comble (et un prix inchangé !). L’objectif principal étant de capitaliser à fond sur la force de la marque afin de conforter son statut de premier quotidien national payant (344 000 exemplaires et 2.4 millions de lecteurs) dans le paysage ultra concurrentiel de l’information.
Pour y parvenir, le quotidien s’est fixé quatre chantiers. Première étape : accroître l’attractivité de la marque. Tout en étant leader sur l’info, son défi sera de faire accroître sa puissance. « La désirabilité peut être améliorée » souligne-t-on du côté de la direction. Pour cela, une attention particulière sera donnée à ce qui fait l’ADN du journal : la promesse de repérer et de formuler avant d’autres les sujets qui touchent et concernent le lecteur, être omniprésent sur le terrain, coller à l’époque en donnant les faits mais aussi des solutions, les clés pour réagir, les façons de s’adapter à la société qui change.
Deuxième levier : donner plus de caractère et de rythme au journal avec une nouvelle direction artistique. Pour cela, le Parisien Aujourd’hui en France promet dès lundi des séquences plus claires, plus dynamiques, différenciées les unes des autres par un code couleur spécifique. Le journal mettra l’accent sur l’infographie. Et, en plus des enquêtes et investigations, le débat occupera une place renforcée et plus régulière.
Troisième objectif : renforcer la proximité et les services. Avec la création d’une page quotidienne dédiée aux infos pratiques. Une thématique déclinée chaque jour (Santé, argent, famille, consommation, tourisme et maison).
Enfin, le dernier chantier, c’est celui du développement de l’offre dédiée à l’information locale. Dans ses éditions départementales, Le Parisien augmente sa pagination qui passe de 12 à 16 pages selon les jours en injectant plus de sujets autour de la culture, des loisirs et des conseils pratiques tels que les transports.
A l’approche de la Présidentielle, Le Parisien veut jouer gagnant et met en place un dispositif spécial. Avec le concours des fondations Fondapol et Jean-Jaurès, le journal organisera des grands oraux avec les candidats aux primaires de droite comme de gauche. Il sillonnera également les routes de France avec son studio mobile pour aller sur le chemin des candidats… avant et après leur passage !
Dans quelques semaines, Le Parisien Aujourd’hui en France proposera également une formule repensée pour son édition du dimanche ainsi pour ses suppléments (éco le lundi et magazine du vendredi) sans oublier un coup d’accélérateur sur son offre digitale. La marque est déjà très puissante sur le numérique avec 12.2 millions d’utilisateurs dont 5.8 millions sur le mobile. Après le nouveau site, dans un contexte qui change en permanence, le titre s’apprête à développer des produits digitaux. De nouvelles écritures, de nouveaux formats, davantage de vidéos et de live sur les réseaux sociaux. Une véritable multiplication des nouvelles initiatives avec l’équipe de data journalistes complètement mobilisée. Le site lancera dès cet automne (novembre 2016) une édition numérique chaque soir sur mobile et tablette. Complémentaire du print, ce nouveau format proposera un concentré de l’actualité du jour et du lendemain, l’info près de chez vous, mais aussi l’actualité culturelle et les programmes télé. Autre nouveauté à venir, le journal disponible en PDF dès 23h30 soit un quart d’heure après le bouclage. Enfin, à partir de février, le lancement de la nouvelle application mobile du Parisien.
Le Parisien change et il se doit de le dire. Dès lundi, une bruyante offensive publicitaire sera lancée à la radio, par voie d’affichage et dans la presse. Avec un nouveau claim «Et vous dans tout ça ? » « Tout vous concerne » afin de mieux réaffirmer le lien entre le lecteur et l’information.
Mickaël ROIX.
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