Ysa Ferrer

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« je compte bien montrer aux Français que j’existe vraiment et que je suis bien dans la place ! »

ysa ferrer

Depuis son premier album « D’essences naturelles » en 1995 et son tube « Mes rêves » en 1997, Ysa Ferrer est toujours sur les ondes. Elle nous le prouve avec son excellent quatrième album « Ultra Ferrer ». Portée par le tube « French kiss » produit par Chew Fu, ne passez pas à côté de la belle Ysa car sinon vous allez le regretter. Chez Coulissesmédias on l’aime et pour mieux vous faire connaître cette artiste, j’ai eu la chance de la rencontrer. Interview.

Coulissesmédias : Je suis très content de te rencontrer pour la sortie de ton quatrième album « Ultra Ferrer ». Avant d’en parler plus précisément, on va revenir sur le précédent « Imaginaire pur ». Je voulais savoir si tu étais satisfaite de l’accueil du public et de tout ce qu’il t’a permis de faire ?

Ysa Ferrer : Je pense que pour un retour l’album « Imaginaire pur » n’a pas mal marché et j’ai été très contente. Ca m’a permis de me réinstaller un petit peu et de réaffirmer ma musique. Après, ça n’a pas été numéro 1 des ventes, mais vu que c’est tellement difficile aujourd’hui c’est un peu normal. Mais personnellement je suis très contente du chemin de cet album.

« Ultra Ferrer » sera dans les bacs le 27 septembre et comportera 13 nouveaux titres. Dans quel état d’esprit es-tu actuellement ?

Hystérique comme d’habitude (éclats de rires), je suis très excitée, angoissée aussi mais surtout très très excitée!

Comment s’est déroulé l’enregistrement de l’album et peux-tu nous parler de tes différentes collaborations ?

Le premier single « French Kiss », je l’ai fait produire par Chew Fu qui est à la fois producteur et réalisateur Américain. Il bosse avec de grosses pointures comme Lady Gaga, Beyonce et Britney. En fait c’est très rigolo, on aimait beaucoup le son de ce garçon alors on s’est dit « qui ne tente rien, n’a rien » et on lui a envoyé une maquette. Du coup, il a craqué dessus et a voulu le produire. Sans hésitation, on a foncé car je voulais un truc très dance. J’ai aussi travaillé avec Gilles Lakoste et on a enregistré sur Paris. Comme je co-compose toutes les musiques, c’est un travail de longue haleine et en même temps, c’est allé assez vite finalement par rapport à d’autres albums. J’ai été plus rapide car c’était comme une évidence.

Après avoir rempli « La nouvelle Eve » et « Le Bataclan », on va te retrouver sur la scène de « Bobino » le 16 octobre prochain. Y aura-t-il des surprises ?

J’ai déjà commencé les répétitions et il y aura sûrement des surprises … (rires) C’est un nouveau show et ça n’aura rien à voir avec ce que j’ai pu faire auparavant. Cependant les fondamentaux restent les mêmes, il y’aura des danseurs, des jeux de lumières, des belles tenues … Mais surtout ce que je mets toujours en avant c’est le contact que j’ai envie de garder avec le public.

Pourquoi l’avoir appelé « Paradoxal show » ?

En faite je suis très attirée par les cycles du sommeil. J’ai quand même une chanson qui s’appelle « Mes rêves » et c’est elle qui m’a fait découvrir en France. C’est un rapport direct avec mes propres rêves et le monde de la nuit, il y a plusieurs phases et c’est construit comme ça.

En parallèle de ta carrière de chanteuse, tu es aussi comédienne. A quand le retour d’Ysa Ferrer sur le grand ou petit écran ?

Je ne sais pas du tout mais j’aimerais bien. C’est vrai que j’ai un peu mis une croix dessus car après « Seconde B » on me proposait toujours les mêmes rôles et j’en avais un peu marre, je voulais faire autre chose. Aussi, j’ai l’impression que la télé ne m’a pas servie pour la musique bien au contraire. Les médias mélangeaient tout entre « Seconde B » et « Hélène et les garçons ». Du coup, tout ça a un peu fait planter mon premier album. J’ai été un peu déçue de l’accueil « D’essences naturelles » car je n’ai pas pu m’exprimer comme je le souhaitais. Pour l’instant je n’ai pas de vrais projets mais ça me manque.
Propos recueillis par Vincent KHENG.
Photos : D.R.

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