Vincent Cerutti

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« C’est un été studieux. J’essaie d’être un bon élève »

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Il en rêvait ! Après avoir donné de la voix sur plusieurs radios musicales, Vincent Cerutti se voit confier la tranche 14h/16h pendant tout l’été sur RTL. Attention, nouveau talent qui pourrait bien réussir son examen de passage…

Coulissesmédias : Vous êtes l’une des heureuses recrues de l’été sur RTL. Comment tout cela est arrivé ?

Vincent Cerutti : Très simplement. Je n’avais pas postulé parce que ça me semblait un peu prétentieux de le faire sur RTL. J’en rêvais évidemment. Et, je travaille avec quelqu’un qui s’appelle Gérard Louvin qui a parlé de moi à RTL. Du coup, j’ai rencontré la Direction, j’ai fait une maquette et tout s’est fait très vite.

Le grand public vous connaît encore peu. C’est assez exceptionnel de se retrouver sur l’antenne de RTL quand on est encore si peu connu…

C’est même improbable. C’est un vrai plaisir, c’est un peu comme un gamin qui voit son rêve devenir réalité. Mais c’est en même temps très optimiste pour les gens qui commencent par la radio associative et qui rêvent de pouvoir entrer sur une radio comme RTL.

Comment êtes-vous arrivé dans l’univers des médias ?

J’ai fait l’école du terrain. J’ai tout appris sur le tas en commençant sur des radios associatives dès l’âge de 14 ans. Et puis, je suis passé sur des formats musicaux : MFM en province, Bel RTL, MFM en national, NRJ au service com’ avant Chérie FM. Quant à la télé, j’ai préféré débuter sur une chaîne locale pendant une décennie plutôt que d’avoir une étiquette trop rapidement collée sans pouvoir la décoller en faisant de la télé sur une chaîne nationale.

Cette fois, vous vous attaquez à une autre dimension. Est ce que les repères sont différents ?

Ce ne sont plus du tout les mêmes repères. Moi, j’avais les repères des radios musicales. Je dois donc gommer quelques petites habitudes que j’avais pu prendre car cette fois, il s’agit de parler aux gens.

Concrètement, à quoi ressemblent les après-midis de RTL ?

« Destination ailleurs », c’est une émission de découverte, de divertissement où pendant deux heures, on va à la rencontre d’expatriés pour raconter comment ils vivent là-bas. Et en même temps, il y a des jeux, de la musique, de l’info. C’est l’émission idéale.

« Je passe un examen tous les jours et je suis en sursis en permanence »

Votre recette pour être bien installé sur ce rendez-vous ?

Il faut bien préparer l’émission et que les interviews soient bien écrites. J’ajoute l’importance de la complémentarité avec Jean-Sébastien Petitdemange qui est à mes côtés chaque jour. Il a toutes les connaissances dont je ne dispose pas. Il connaît par coeur toutes les destinations dont on parle. C’est super rassurant de l’avoir. La meilleure des émissions, c’est une émission qui semble improvisée alors qu’elle ne l’est pas. Et la meilleure des improvisations, c’est la préparation.

La suite, vous l’imaginez comment ?

Je fais mes preuves. Ensuite, je sais qu’il faut être patient. C’est le métier qui veut ça. Il n’y a rien d’acquis. Je passe un examen tous les jours et je suis en sursis en permanence.

La radio, ça va durer encore ?

C’est mon premier métier et si je ne pouvais faire que de la radio, je ne ferais que ça.

Quel est votre moteur professionnel et personnel ?

Le plaisir avant tout. C’est l’essentiel.

Propos recueillis par Mickaël ROIX.

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