Valérie Bègue : « « Le Meilleur Pâtissier » est tombé à point nommé »

« Le Meilleur Pâtissier – Célébrités » commence ce mercredi sur M6. Pour l’occasion, Coulissesmedias a rencontré Valérie Bègue qui participe à la première épreuve, celle des fruits. Véritable passionnée, elle nous a confié ses inspirations culinaires, ses ressentis sur l’épreuve mais aussi ses envies pour l’avenir.

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Coulissesmedias : Qu’est-ce qui vous a motivé à faire « Le Meilleur Pâtissier » ?

Valérie Bègue : J’ai toujours adoré la cuisine et j’ai toujours beaucoup cuisiné. À une époque je faisais même du sucré mais c’est vrai qu’avec la naissance de ma fille je n’ai plus eu du tout le temps d’en faire. Je trouve que la pâtisserie ça demande du temps, de l’attention, de la concentration et c’est vrai qu’avec mon bébé dans les bras je me suis concentrée sur les plats et j’ai vraiment laissé tomber la pâtisserie. En grandissant, il a fallu que je lui fasse des desserts, des goûters et je m’y remettait petit à petit quand on m’a proposé de faire l’émission. C’est tombé à point nommé parce que ça m’a permis de renouer avec le sucré, avec la gourmandise et je suis contente parce qu’avec ma fille on partage une vraie passion pour la cuisine et depuis très longtemps elle vient avec moi, elle m’aide et elle adore ça. Depuis on pâtisse ensemble toutes les semaines, on prend le livre de recette, elle me dit « Maman, je veux ce gâteau », on le fait ensemble et c’est génial parce que ça nous a encore plus rapproché.

 

Coulissesmedias : C’est un beau défi à relever ?

Valérie Bègue : Clairement, cette émission j’en ai toujours été fan, les images sont très belles, le décor est magnifique, de ce qui en transparaît il n’y a rien d’anxiogène. C’est du bonheur et en plus de voir de la pâtisserie à la télé c’est très esthétique et le défi technique et culinaire est important donc j’avais envie de faire de mon mieux, de me surpasser et de faire des choses chouettes.

 

Coulissesmedias : Vous regardiez donc l’émission déjà ?

Valérie Bègue : Oui mais je suis fan des émissions de cuisine en général.

 

« Cette recette (…) c’est une ode à mon île »

 

Coulissesmedias : L’épreuve des fruits à laquelle vous participez vous a permis de mettre en avant l’ananas de la Réunion. C’était important pour vous ?

Valérie Bègue : Et la vanille aussi. J’étais vraiment contente, ça me tenait à cœur de faire cette recette parce que pour moi c’est une ode à mon île, c’est une lettre d’amour à la Réunion. Ça m’a rassuré d’utiliser les produits de chez moi, j’avais envie de les mettre en valeur, d’en parler et j’étais très très contente de cette épreuve.

 

Coulissesmedias : Vous êtes fière du résultat ?

Valérie Bègue : J’étais fière oui, j’en étais contente. Je la referais aujourd’hui je ne changerais rien. L’ananas de chez moi à la vanille, l’utilisation du gingembre qu’on retrouve tous les jours dans la cuisine réunionnaise, j’ai besoin de rester connectée à mes racines réunionnaises et d’en parler tout le temps donc je suis contente d’avoir pu le faire à travers ma cuisine.

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Coulissesmedias : Votre cuisine de tous les jours est inspirée justement par la Réunion ?

Valérie Bègue : Je cuisine énormément réunionnais chez moi parce que j’adore cuisiner créole et puis aussi pour ma fille parce que j’ai envie qu’elle se sente créole, qu’elle reconnaisse les saveurs des plats, qu’elle prenne le goût de la cuisine réunionnaise et qu’elle ait envie de cuisiner aussi un jour. J’adore inviter des amis à la maison pour leur faire découvrir des saveurs de chez moi. La Réunion tient une énorme place chez moi.

 

« On a toujours peur de mal faire »

 

Coulissesmedias : Mercotte vous a demandé de reproduire un colombier. C’était compliqué ?

Valérie Bègue : Je pensais que ce serait l’épreuve la plus simple parce qu’on nous donne la recette et allez-y, suivez-là et faites-là. Si on suit bien et qu’on est appliqués ça doit être simple, sauf qu’il y a la pression, tout le monde autour, le brouhaha, ça court dans tous les sens donc pour la tension et la concentration c’est compliqué. Et puis on a toujours peur de mal faire, on perd du temps à regarder à côté pour voir si c’est bon on avance comme les autres et si ce n’est pas pareil on se dit qu’on a mal fait quelque chose. Il faut lire dix fois la recette pour l’assimiler et être sûr de faire les choses dans le bon ordre parce qu’elle est quand même très très vicieuse Mercotte. C’est ce que j’ai trouvé de plus difficile parce que ça demandait peut-être plus de techniques que sur nos recettes et on savait qu’on était tous sur un même pied d’égalité. Le résultat allait changer d’une personne à l’autre et c’était vraiment pénible mais c’était génial.

 

Coulissesmedias : Et la troisième épreuve était une pièce montée de tartes. Qu’avez-vous présenté ?

Valérie Bègue : Ahah, mystère et boule de gomme. (rires) La troisième épreuve j’avais très peur et j’ai eu un gros doute au moment de l’émission sur ce que je faisais et sur son goût. Je me suis dit advienne que pourra, si ce n’est pas bon, autant que ce soit beau parce que moi quand c’est beau, ça me donne envie de le manger, même si ce n’est pas bon et si c’est beau ça fera la moitié des notes. Ma crainte c’était de terminer dernière dans cette émission, je n’ambitionnais pas forcément de gagner parce que je savais que le niveau était vraiment relevé et ça se sentait mais je n’avais pas envie d’être ridicule. J’avais envie que ma fille soit fière de moi et mes parents également.

 

« Mercotte me fichait vraiment la pétoche »

 

Coulissesmedias : Vous avez été plus impressionnée par Cyril Lignac ou par Mercotte ?

Valérie Bègue : Par Mercotte parce que j’avais l’impression de cuisiner pour ma grand-mère et on a envie de faire plaisir à sa grand-mère, on n’a pas envie d’être jugé mal. Malgré tout le respect et l’admiration que je porte pour Cyril, Mercotte me fichait vraiment la pétoche en fait. Elle m’impressionnait vraiment et je n’avais surtout pas envie de la décevoir.

 

Coulissesmedias : Vous étiez contente d’être tombée sur l’épreuve des fruits plutôt que sur celle du chocolat ?

Valérie Bègue : Je suis très contente, j’adore le chocolat mais j’ai l’impression qu’il y a peut-être plus de choses à faire avec les fruits. La question ne se pose même pas, je trouvais ça chouette le thème des fruits qui m’a permis de faire de l’ananas.

 

Coulissesmedias : Il y avait une bonne ambiance sur le plateau ?

Valérie Bègue : Excellente, une ambiance vraiment excellente, aussi bien avec les autres candidats qu’avec Cyril, Mercotte, Faustine, l’équipe technique, le lieu qui est sublime aussi, ça reste un de mes meilleurs souvenirs de tournage je crois.

 

Coulissesmedias : Si c’était à refaire vous le referiez ?

Valérie Bègue : Oui, définitivement.

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Coulissesmedias : Il y avait des gens que vous connaissiez bien dans les autres candidats ?

Valérie Bègue : Pour la plupart on s’est déjà tous croisés sur des plateaux mais Philippe je le connaissais pas mal et puis Artus aussi mais il était sur l’autre épreuve. Ça s’est très bien passé, il y avait vraiment une bonne ambiance, on s’entraidait et on se chamaillait, c’était vraiment très rigolo.

 

Coulissesmedias : Vous étiez des grands enfants ?

Valérie Bègue : C’était une ambiance de colonie de vacances, des grands enfants qui s’amusent en cuisine.

 

« C’est compliqué de trouver sa place au milieu d’autres personnes »

 

Coulissesmedias : Cela vous plaît de faire de la télévision ? Vous avez des envies particulière pour l’avenir ?

Valérie Bègue : Je trouve ça drôle oui. Je crois que j’ai exploré plusieurs univers à la télé et ce que j’ai préféré en fait c’est ce que j’ai fait ces derniers temps, être dans des équipes. J’ai fait « Face à la bande » avec Jérémy Michalak, « L’Académie des 9 » sur NRJ12 et je me suis régalée. J’aime être avec des gens, je trouve ça plus drôle que d’être seul ou à deux, j’aime vraiment interagir avec d’autres personnes. Il y a deux ans je ne me serais jamais cru entendre dire ça parce que c’est compliqué de trouver sa place au milieu d’autres personnes. Je ne suis pas drôle, je ne fais pas de sport, je n’ai pas de connaissances particulières et du coup c’est compliqué de se faire sa place mais ça se passe souvent très bien parce que je suis gentille. (rires) Je suis contente et j’aimerais bien avoir de nouveau ce genre de propositions.

 

Coulissesmedias : Vous vous imagineriez en meneuse de bande ?

Valérie Bègue : Non. Enfin peut-être. Je ne sais pas, ça dépend de beaucoup de choses.

 

Coulissesmedias : Et en tant que candidate sur des émissions comme « Le Meilleur Pâtissier » ?

Valérie Bègue : J’ai l’impression déjà d’en faire beaucoup. J’ai fait « Danse Avec Les Stars » où il a fallu danser, « Un Air De Star » où il a fallut chanter, ça m’amuse de faire ce genre d’expériences mais je ne vais pas passer une vie à ne faire que ça. C’est très drôle mais ce n’est pas un métier non plus. J’ai de la chance de pouvoir m’enrichir de ces expériences diverses parce que c’est vraiment drôle et je me régale à chaque fois mais ça reste du plaisir. Ce n’est pas une fin en soi.

 

Propos recueillis par Antoine Rogissard