THOMAS JOUBERT (i-tele)

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Coulissesmédias : La radio a occupé une place importante dans ta carrière de journaliste. Pourquoi as-tu été attiré par la radio ?

C’était ma passion numéro 1 et ça le reste. Je suis passionné de radio depuis tout petit. Très jeune, j’écoutais Marc Scalia qui présentait le « Starmatch » sur NRJ et je voulais être Marc Scalia. J’ai été bercé avec la grande époque NRJ avec Scalia, Duforest, Mitsou et en parallèle, j’écoutais beaucoup EUROPE 1. J’assistais aux émissions de Laurent Boyer l’après-midi, « les roucasseries du midi », etc… Je connaissais la grille d’EUROPE 1 par coeur et j’avais une grande passion pour cette radio. C’est un peu en confrontation avec mes parents qui, eux, écoutaient exclusivement FRANCE INTER. Je connaissais tout par coeur. Ce qui m’a amené à écrire au directeur des programmes de l’époque qui était Patrice Blanc-Francard et il a été interpelé par les choses que je lui avais écrites. Je lui donnais implement mon avis même si c’était très prétentieux du haut de mes 15 ans. Cela dit, ma lettre était, à priori, plutôt bien tournée puisqu’elle lui a donné envie de me rappeler et on a échangé pendant plusieurs mois. Il me demandait souvent mon avis sur les programmes d’EUROPE 1. J’étais très étonné et à la fois très impressionné mais en même temps, passionné par ces échanges qui me permettaient de mettre un pied dans cette maison. Cela m’a permis de rencontrer beaucoup de gens de l’époque : François ouffa, l’équipe de Jean-Luc Delarue… C’était un super moyen de comprendre comment ça marche et puis d’assouvir sa passion.

Coulissesmédias : A l’époque, tu savais que tu allais te diriger vers le journalisme ?

Pas encore puisque je n’avais que quinze ans. Je suis entré dans une école de journalisme tout de suite après le bac. Quand j’ai commencé cette école, j’ai fait mes premiers stages. D’abord à FRANCE INTER où les conditions n’étaient pas les mêmes. Une grande maison où on se perd dans les couloirs à force d’en faire le our. Ça me passionnait car c’était la radio qu’écoutaient mes parents. J’avais donc une certaine connaissance de cette radio. Ensuite, j’ai travaillé sur VOLTAGE où j’ai d’abord fait un stage qui s’est éternisé puisqu’il a duré 15 mois. Au début, je faisais les reportages. On préparait des sons partout dans Paris car, à l’époque, VOLTAGE avait une vraie vocation parisienne et était plus ancrée qu’actuellement dans la vie parisienne. Et puis, j’effectuais les remplacements pour les flashs. Par la suite, j’ai décroché un contrat à VOLTAGE où j’ai continué à présenter les infos.

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