Stanislas Grenapin (Europe 1)

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« Faire vivre ce qu’a été Europe 1, c’est très sympa ! »

Stanislas GrenapinDans sa chronique quotidienne « histoire d’un jour » (6h20), Stanislas Grenapin vadrouille entre les décennies. Avec l’aide des documentalistes d’Europe 1, le journaliste nous fait revivre les temps forts de l’actualité engloutis au milieu des bandes sonores de la station. Infos marquantes, grandes voix d’Europe 1, sons qui crépitent, la traque est permanente… pour le plus grand bonheur des auditeurs !

Coulissesmédias : On vous entend tous les jours à la radio, on ne vous connaît pas trop. Parlez-nous donc un peu de vous…

Stanislas Grenapin : Je suis né à Rennes. J’ai commencé à faire de la radio à la libéralisation des ondes en 1981 sur une radio bretonne qui
s’appelle RBS. Deux ans plus tard, j’ai fait les prémices de NRJ en région. Les playlists arrivaient par minitel ! Puis, je suis arrivé à Paris en
1987. J’ai participé à la création de Chérie FM. J’étais animateur et j’étais plus ou moins responsable du weekend. Et, j’ai commencé à présenter des flashs. A l’époque, c’était les journalistes de NRJ qui étaient flashmen pour Chérie FM. Ensuite, je suis parti rejoindre un fournisseur de programmes et d’information, créé par Roland Faure à Versailles. L’idée était très intéressante. Puis, je suis reparti en région, je suis allé dans plusieurs radios pour constituer à chaque fois une cellule info. En 1990, je suis arrivé sur Radio Classique en tant que reporter, pigiste etc… Et trois mois plus tard, on me proposait de présenter le « 7h30 » et le « 8h30 ». J’ai adoré ! En 1996, j’ai créé une société de communication interne qui s’appelait « Ma Petite Entreprise » (MPE) jusqu’au jour où j’apprends le projet de chaîne de télé de L’Equipe. J’y ai passé quelques mois, j’ai présenté des soirées spéciales. J’ai quitté la chaîne en 2005. Pendant deux ans, j’ai vécu de piges et en 2007, Europe 1 m’a contacté pour faire une chronique auto. Elle a duré un an dans la matinale que présentait Jacky Gallois. Parallèlement, en avril, j’ai présenté un projet qui s’appelle « Cet été là ». L’idée, c’était de raconter l’histoire d’un été avec les archives d’Europe 1. Et nous étions plutôt bien exposés puisque la séquence était diffusée à 8h45 à l’heure de Nicolas Canteloup. La saison suivante,
Europe m’a proposé deux rendez-vous auto par jour : un billet d’humeur sur l’automobile. Je me suis bien amusé. Et l’été dernier, j’ai repris « Cet été là ». La séquence a été reconduite en pleine saison. Il a fallu trouver un nom. J’ai pensé à « Histoire d’un jour » en référence à
Philippe Alfonsi. Je suis fan des récits et Europe est très forte en la matière. Alfonsi l’avait fait dans « Histoire d’un jour » et j’ai voulu avoir ce titre. Cette fois, il s’agit d’histoire vue par les archives d’Europe 1. On remonte à partir de 1955.

Coulissesmédias : C’est une façon moderne de présenter les archives d’Europe 1 ?

Stanislas Grenapin : Il y a eu des voix exceptionnelles à Europe : André Arnaud, Guillaume Durand et je suis super content d’annoncer ces gens là à l’antenne. Ces moments sont tellement beaux qu’il serait dommage de s’en priver. Et en même temps, ça permet de donner quelques repères aux auditeurs

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