Sophie Favier

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« J’ai très envie d’être un peu plus audacieuse »

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La télé l’a révélée il y a près de trente ans. Depuis, Sophie Favier n’a jamais quitté les médias. Actuellement, en plus de l’Euro millions sur TF1, elle propose une émission sur la voyance programmée sur VIVOLTA. Mais Sophie Favier, c’est aussi la radio, les livres, des souvenirs avec Christophe Dechavanne et surtout beaucoup de projets. Elle nous en parle en exclusivité.

Coulissesmédias : On vous retrouve désormais sur VIVOLTA avec une émission sur la voyance. Comment est née cette émission ?

Elle existait déjà sur CAP 24, présentée par Gilles Tessier. Et, CAP 24 a été victime d’une cessation d’activité et j’ai donc été contactée pour présenter ce rendez-vous sur une autre chaîne.

Le concept de ce rendez-vous ?

C’est de la voyance en direct. Une question et quatre minutes que l’on accorde à un téléspectateur ou une téléspectatrice qui appelle notre voyant Claude Alexi. Et moi, je suis chargée de les accueillir et j’aborde également tout ce qui est un peu émotionnel et psychologique.

Justement, quelle valeur ajoutée apportez-vous à ce programme ?

Ma bonne humeur, ma gentillesse et je l’espère, mes compétences d’animatrice !

Vous avez déjà eu recours à la voyance ?

Ça m’est arrivé. Actuellement, je présente la voyance. Ça m’intéresse !

Vous êtes un peu touche à tout en passant de l’Euro millions à la voyance…

Non ce n’est pas être touche à tout, c’est être animatrice. C’est le jeu de l’animation. Ce n’est pas très différent à animer si ce n’est que les mots ne sont pas les mêmes. Mais, cela reste de l’animation pure et si je suis une bonne animatrice, je dois être capable de le faire.

Au final, que vous apporte cette émission ?

D’abord, le confort de travailler et puis c’est un rythme à tenir, tous les jours en direct pendant 1h30.

Vous vous sentiez un peu à l’étroit dans la présentation de l’Euro millions ?

Pas du tout. Ça n’a rien à voir. Pour moi, c’est la continuité d’un travail mais dans la présentation de l’émission, il ne faut pas comparer l’émission de TF1 qui est un jeu célèbre qui dure 4 minutes avec une autre émission qui dure 1h30 tous les jours avec des conseils à émettre en direct, un contact avec un public, etc… Les deux émissions ne peuvent pas se comparer même si pour moi, c’est une continuité.

« Je ne joue pas à un jeu et je pense que c’est pour cette raison que ça marche »

Mis à part l’Euro millions, si vous aviez des choix en terme de contenus pour l’avenir à la télé, quel serait votre domaine de prédilection ?

Ce que j’ai toujours fait : la bonne conseillère, la bonne copine, la bonne épaule, l’écoute… Je me suis occupée du courrier du coeur chez Dechavanne et je crois que ça me correspond. Je suis comme ça aussi dans la vie. Je suis toujours celle qu’on appelle quand ça ne va pas bien et je suis toujours un peu en train de remonter le moral à tout le monde. J’aime aussi le bien-être, la zen-attitude ou la nutrition.

Est-ce facile d’entretenir une popularité comme la vôtre ?

Pour moi c’est très facile parce que je suis, comme je vous le disais, exactement à la télé comme dans la vie. Je ne joue pas à un jeu et je pense que c’est pour cette raison que ça marche.

L’autre surprise de cette année, c’est votre arrivée dans la bande de Laurent Ruquier sur Europe 1. Je crois que tout s’est fait un peu par hasard…

J’ai rencontré Laurent quand j’ai sorti mon livre sur le régime (« Comment j’ai perdu 10 kilos en trois mois », Guy Trédaniel, Editeur). Tout s’est très bien passé et on s’est revu dans un restaurant parisien où je lui ai fait part de mon souhait de m’essayer un jour à la radio dans son émission « On va s’gêner ». Et, tout s’est très bien passé et je suppose qu’il va me rappeler dès septembre.

Vous connaissiez Laurent Ruquier ?

Non, je ne le connaissais pas mais j’admirais beaucoup son talent. C’est quelqu’un d’extrêmement humain, de très bien élevé et tellement intelligent ! Voilà l’exemple parfait d’un homme qui a tout réussi et qui a une élégance d’esprit. Il fait absolument tout ce que j’aime. Et, dans la vie, c’est quelqu’un de brillant.

« Un nouveau « Coucou, c’est nous ! » ce serait vraiment bien »

Télé, radio…Avez-vous encore envie d’évoluer vers autre chose ?

Je viens de travailler actuellement avec un garçon que j’adore, c’est l’humoriste Max Boublil. Il m’a demandé de participer à l’un de ses derniers clips. Ça a fait un petit buzz sur Internet. Je suis super contente pour lui parce qu’il sera en spectacle à partir du mois de septembre. Je suis ravie d’être avec des jeunes. En fait, ce que j’aime, c’est de pouvoir me marrer. C’est aussi un grand privilège de notre métier.

Et vous pourriez vous dépasser en acceptant d’autres idées ?

J’aimerais beaucoup faire du théâtre mais je manque de temps. Ce serait peut-être bien de commencer par un clin d’oeil… Il n’est pas impossible que je commence avec Max. J’ai très envie d’être un peu plus audacieuse. Quand on gagne en maturité, on ose peut-être plus de choses. J’ai pris confiance en moi.

Et que refusez-vous systématiquement ?

Rien. Il faut dire que les gens qui m’appellent ont plutôt de bonnes idées.

Prenons quelques exemples : on vous appelle pour « Pékin express VIP » ou « La Ferme célébrités », vous foncez ?

Non parce que je n’ai pas le temps et je ne peux pas partir de Paris et puis, j’ai une fille à emmener tous les matins à l’école. Je laisserai la place à des gens qui n’ont pas forcément l’habitude de faire de la télé. Mais je trouve ça bien. Quant à l’idée de retravailler avec Dechavanne, j’adorerais. Et, j’espère vraiment que ça va se faire dans un futur proche. Un nouveau « Coucou, c’est nous ! » ce serait vraiment bien.

Propos recueillis par Mickaël ROIX.

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