Mathieu Madénian

Il était avocat, il a choisi de devenir humoriste ! Mathieu Madénian est aujourd’hui sur tous les fronts : à la radio dans une quotidienne sur Europe 1, à la télé chaque week-end sur France 2 et sur scène ! Michel Drucker en a fait l’un de ses humoristes chouchous. Nous sommes allés à la rencontre de Mathieu Madénian dans les coulisses de l’une des représentations de son One-man show qu’il donnait au théâtre Trévise à Paris. Interview.

« Tout ce que je fais, c’est pour être sur scène. »

Coulissesmédias : Mathieu nous sommes à quelques minute de ton show. Comment tu te sens ?

Mathieu Madénian : Pas du tout stressé, plutôt content, j’ai des gens qui paient pour venir me voir donc, je suis heureux !

Coulissesmédias : On te retrouve à la télé chaque semaine, à la radio chaque matin et puis, il y a eu la scène tous les soirs pendant plusieurs mois… Comment expliques-tu cette ascension ?

Mathieu Madénian : Je suis très heureux. La vie est belle et je crois que c’est le talent !(Rire). On bosse beaucoup, on n’a pas le temps de regarder ce qui se passe et puis c’est aussi un travail d’équipe, on est tous ensemble pour faire ce truc et surtout on bosse comme des chiens : il n’y a pas de secret ! Quand tu as du talent et que tu ne bosses pas, tu ne réussis pas. Par contre, quand tu as du talent et que tu bosses, c’est l’inverse qui se produit. Et Quand tu n’as pas de talent et que tu bosses, est-ce que tu réussis ? Je ne sais pas…

Coulissesmédias : Raconte moi ta rencontre avec Michel Drucker ?

Mathieu Madénian : En fait, je suis le fils caché qu’il a eu avec Charles Aznavour et c’est pour ça qu’il m’a pris sous son aile ! La vraie histoire, c’est que je travaillais chez Morandini à l’époque à la radio et Michel a voulu rajeunir son équipe à la télé. Je l’ai fait rire, ce qu’il lui a donné envie de me laisser ma chance dans son émission chaque semaine.

Coulissesmédias : A la radio dans « Faites entrer l’invité », comment te positionnes-tu lorsque l’invité est lui-aussi un humoriste ?

Mathieu Madénian : Ce n’est jamais facile quand tu reçois Daniel Prevost. C’est quand même immense quand il vient te voir avant et qu’il te glisse à l’oreille : « j’adore ce que tu fais ! ». Après, en général, on a reçu des gens comme Anthony Kava- nagh, Stéphane Rousseau ou Franck Dubosc… Ce ne sont pas les meilleurs clients. Le mieux, c’est quand ils ne font pas le même métier : c’est assez bizarre, c’est comme deux magiciens qui se font des tours, ils savent qu’il y a un truc dans la manche (Rire).