Alain Marschall et Olivier Truchot : « On en a encore sous le pied ! »
Proximité, convivialité, franchise… Tels sont les maîtres mots de l’émission « Les Grandes Gueules » diffusée chaque jour sur RMC. Huit ans de succès en font l’une des émissions phares de la grille de RMC. Alain Marschall et Olivier Truchot sont nos invités.
Coulissesmédias : Les Grandes Gueules, c’est une émission où l’on parle de tout. C’est aussi un grand succès sur RMC. Evoquons les audiences…
Olivier : Nous sommes à 1 500 000 auditeurs chaque jour en moyenne sur les 3 heures. On a progressé, notre durée d’écoute est impressionnante. Les gens nous écoutent longuement et fidèlement. Cela fait plaisir huit ans après le démarrage de cette émission que l’on batte nos propres records d’audience. Et on en a encore sous le pied…
Coulissesmédias : Selon vous, qu’est-ce qui fait le succès de cette émission ?
Alain : Comme on le dit quand on commence chaque jour, c’est l’émission qui vous parle et qui parle de vous car les gens qui sont dans cette émission ressemblent à celles et ceux qui font la France avec des intervenants comme un curé, une profession libérale, une chef d’entreprise, on a aussi un fromager, un agriculteur… Donc, les auditeurs qui écoutent « les grandes gueules » se disent que, finalement, ceux qui parlent sont exactement comme eux et vivent les mêmes choses au quotidien. On a balayé le coté « experts » que l’on peut retrouver dans les autres émissions.
Coulissesmédias : Comment choisissez-vous justement tous ces gens ?
Déjà le critère c’est le coté grande gueule. Ils parlent en leur nom propre, ils disent « je », ils disent ce qu’ils pensent de la vie et ils sont très intéressés par ce qui se passe autour. Ils parlent de leur expérience et ils sont ouverts d’esprit. On n’est pas dans un jeu imposé et à tout moment, on peut être surpris par ce que l’on entend car ils pensent ce qu’ils disent.
Coulissesmédias : Est-ce que vous avez pensé adapter votre émission à la télé ?
Olivier : A la radio, il y a une vrai liberté d’expression, de ton et je ne suis pas sûr que la télé offre cette même liberté aujourd’hui.
Alain : L’idée a été évoquée mais aucune télé ne s’est vraiment lancée.
Coulissesmédias : On est en pleine période électorale… Pour vous c’est du pain bénit ? Votre émission va-t-elle changer ?
Alain : Non. La changer, ça voudrait dire la modifier et ce serait pénalisant pour l’émission ! Elle est portée par l’actualité. Plus on va monter en puissance dans la campagne présidentielle, plus les Grandes Gueules seront présentes au rendez-vous de la liberté.
Olivier : Et on va envoyer nos Grandes Gueules dans les meetings. On a commencé au Bourget avec François hollande : on avait envoyé en mission deux Grandes Gueules et on va le faire régulièrement. On pourra ainsi raconter de l’intérieur, Elles nous raconteront ce qu’elles ont vu. Il y aura ensuite Nicolas Sarkozy quand il sera candidat.
Alain : Et puis, nous allons partir au fur et à mesure de la campagne dans 6 villes de France à la rencontre du public. Nous irons à Rennes, à Nice, Lyon, Toulouse, Nancy et à Lille. Tous les jours, nous ferons l’émission en direct au milieu du public. D’ailleurs, il pourra réagir. Ce qui est bien, c’est qu’en pleine campagne électorale, l’émission prend tout son sens avec de la proximité, de la convivialité et de la franchise. Comme le dit Olivier rien n’est joué dans les Grandes Gueules.
Coulissesmédias : Pour vous, une émission réussie, c’est quoi ?
Olivier : C’est une émission qui surprend. Quand elle démarre à 10h00, on ne sait pas forcément ce qui va ce dire pendant les 3 heures et, à tout moment, on sera surpris : on va entendre des choses qui vont agacer ou au contraire, qui vont plaire mais l’important, c’est qu’à un moment donné, on se retrouve toujours dans une Grande Gueule.
Coulissesmédias : Vous travaillez en duo. Si je vous demandais de me donner une qualité et un défaut envers l’autre ?
Alain : Si je devais reprocher quelque chose à Olivier, ce serait peut-être de trop jouer avec Sophie de Menthon car c’est son petit plaisir à l’antenne mais il est très bon ! Il sait monter dans les tours exactement quand il faut mais c’est le défaut de la qualité ou la qualité du défaut.
Olivier : La qualité d’Alain c’est de gérer tout ça et d’être le chef d’orchestre parce que ce n’est pas simple vu que c’est une émission pas comme les autres et que ça peut partir dans tous les sens. La vraie qualité, c’est de savoir contrôler la situation et son défaut c’est d’être un peu trop niçois avec ses clins d’œil répétés à la Côte d’Azur (Rires).
« Les Grandes Gueules » du lundi au vendredi de 10h à 13h sur RMC.
Interview : Romain CANOT/Mickaël ROIX.
Photos : Mickaël KOMER.
Parisien du 16 février, page 4 regardez les 2 photos Sarkozy – Hollande.
Hollande dégaine le premier…!
cherchez….!