Il fait partie des nombreux DJs qui vont venir faire trembler Bercy le 30 octobre prochain lors de la prochaine édition de Starfloor avec Funradio. Un événement qui en cache un autre : la sortie de « Harmony », son cinquième album. Coulissesmédias reçoit une star du dancefloor : Laurent Wolf.
Coulissesmédias : Tu fais partie des invités de la nouvelle édition de Starfloor. Que représente cette soirée pour un DJ ?
Laurent Wolf : L’année dernière, c’était mon baptême parce que c’était la première. C’était vraiment impressionnant parce que c’était plein à craquer et il y avait vraiment une bonne ambiance. J’ai l’habitude de faire des scènes qui comptent entre 15 000 et 40 000 personnes et je dois dire que cet événement avec une logistique et un très beau plateau composé de beaucoup de moyens, de lumières et ça, c’est très important. Cette année, pour moi, c’est un événement encore plus important puisqu’il coïncide avec la sortie de mon nouvel album.
Comment vis-tu la proximité avec le public qui vient te voir sur des scènes aussi gigantesques ?
C’est assez différent parce qu’habituellement, c’est pour un set de deux heures et là, c’est plutôt ce que j’appelle un plateau d’artistes. Je viens juste pour jouer les deux ou trois titres de cette année. C’est plus une présence artistique. Je serai entouré de Mond Martin et Andrew Roachford, que l’on retrouve sur « survive » et le deuxième single qui s’intitule « suzy ». Nous ne serons pas dans un événement club puisqu’il ne s’agira pas d’un set de DJ.
« J’essaie de mettre un peu plus de messages personnels sur la musique »
Evoquons « Harmony », le nouvel album qui va précéder Starfloor…
C’est dans la lignée de l’album « Wash my world ». C’était le premier album où j’avais vraiment tenté de mettre des messages dans la musique dance. Ce qui n’est pas toujours évident. Entre « no stress », mon titre sur l’écologie et le titre « explosion » qui parlait du nucléaire, j’essaie de mettre un peu plus de messages personnels sur la musique. Sur cet album, je suis un peu plus à l’aise. Sur « Wash my world », c’était la première fois que je m’attaquais aux lyrics. Je savais faire de la musique depuis longtemps mais je m’occupais très rarement des paroles. Et cette fois, dans « Survive », le message est assez fort. D’ailleurs, ça se remarque dans les images du clip. Dans cet album, chaque titre comporte vraiment un message personnel et donc une histoire.
DJ, producteur… Quelle est la casquette que tu préféres ?
Les deux métiers sont très différents. La production est un travail assez personnel. On se retrouve enfermé en studio avec deux ou trois personnes et c’est à moi de sentir ce que les titres peuvent donner alors qu’il n’y a aucun public autour de nous. C’est un moment d’isolation et de création. Quant à la partie DJ live, elle est passée à un stade plus artistique que club. En ce moment, je fais des scènes de 14 à 40 000 personnes voire 200 000 personnes une à deux fois par an. Cette année, j’ai du faire 3 clubs et 40 scènes.
Comment définis-tu les sons Laurent Wolf ?
Les deux derniers albums comportent vraiment des chansons à textes. Ce n’est pas que de l’abstrait. Il y a beaucoup de messages et un mélange de chansons anglo-saxonnes.
Comment te différencies-tu des autres DJs ?
Je ne me compare pas aux autres. Je suis dans mon style. Et, je fais la musique que j’ai envie d’entendre.
Tu es à l’étranger actuellement. C’est dans le cadre d’une tournée ?
Non, en fait, je vis aux Etats-Unis depuis trois ans. Et quand je suis pour venir en France, j’en profite pour faire une mini tournée européenne pendant un ou deux mois avant de regagner les Etats-Unis. En ce moment, je me développe en Amérique du Sud, au Canada et en Amérique Centrale.
Quelles sont les prochaines tendances musicales ?
Ce qui est déjà d’actualité, c’est la fusion hip-hop/électro. Et l’avenir sera marquée par une fusion mondiale dans laquelle on peut tout mélanger. La dance permet beaucoup de créations, il suffit d’ajuster un style de musique à un bpm club.
Après le Starfloor, on te revoit quand en France ?
On me reverra beaucoup dès la fin janvier et ensuite plutôt pendant l’été dans le cadre de la tournée Summer de mi-juillet à mi-août.
Propos recueillis par Mickaël ROIX.
Photos : Klaus Roethlisberger
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