Jean-Philippe Balasse et Emilie Mazoyer – « Revoilà la musique sur Europe 1 ! »

Jean-Philippe Balasse est l’une des valeurs sûres du journalisme à la radio, présent dans la galaxie Europe 1 depuis 20 ans. Aux côtés d’Emilie Mazoyer, venue de Radio France, il présente « Europe 1 Music Club » le samedi et le dimanche entre 16h et 18h. Un concept inédit qui illustre le retour de la musique sur l’antenne d’Europe 1. Décryptage de ce nouveau rendez-vous qui surprend et interpelle déjà !

 Europe 1. Portraits. Jean-Philippe Balasse. Emilie Mazoyer.

Europe 1. Portraits. Jean-Philippe Balasse. Emilie Mazoyer.

Coulissesmédias : Comment définissez-vous l’Europe 1 Music Club ?

Jean-Philippe Balasse : L’idée, au départ, c’est de faire un rendez-vous pour tout le monde avec tous les styles de musique, de toutes les époques en apportant des infos à chaque fois. On veut pouvoir donner de la musique à tout le monde, des parents aux enfants. Notre but, c’est d’essayer de créer un lien, des discussions entre eux à propos des musiques qu’on passe à l’antenne.

Coulissesmédias : C’est une émission grand public, exigeante parce qu’ouverte sur toutes les musiques…

Emilie Mazoyer : Oui et je précise que « grand public » ne veut pas forcément dire « Top 50 » etc… « Grand public », cela veut dire que chacun doit pouvoir y trouver quelque chose.  Et la chance que nous avons, c’est que la musique est un sujet qui s’y prête particulièrement. Il y a la qualité de tout ce que vous écoutez mais il y aussi toutes les anecdotes. Il y a des univers et beaucoup de personnalités à découvrir. Et la bonne idée de Jean-Philippe, c’est ce souhait d’alterner les styles en faisant des séquences très courtes. Si vous écoutez un sujet sur le jazz et que vous ne supportez pas cette musique, vous savez qu’au bout de six minutes, on va passer à autre chose.

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Jean-Philippe Balasse : Curieusement, en musique – contrairement aux émissions dédiées au cinéma – il est très rare d’avoir tous les styles dans une même émission. Le but de l’émission, c’est de donner envie d’être curieux et d’écouter tous les styles de musique.

Coulissesmédias : Comment est né votre duo ?

Jean-Philippe Balasse : Emilie et moi, on ne se connaissait pas du tout. On s’est rencontré au Festival des Vieilles Charrues. On s’apporte beaucoup. Je viens de la rédaction et je vous avoue que je découvre cet exercice parce que même si on donne des infos, c’est aussi de l’animation. Ce que je n’ai jamais fait sur Europe 1. On a immédiatement trouvé la façon de fonctionner. Vous connaissez bien les médias, en général quand on met des duos en place, ça ne marche pas souvent. Ce sont rarement des gens qui se connaissent et ça coince très vite. Alors que pour nous, tout se passe bien.

Coulissesmédias : Dans l’Europe 1 Music Club, vous ouvrez votre micro aux stars…

Emilie Mazoyer : On a plusieurs types de rendez-vous. On a des artistes avec qui on va rester une heure, qui viennent jouer leurs titres et avec qui on parle de leur carrière. On a des artistes qu’on va aller rencontrer en répétitions ou sur scène.  On se demande systématiquement s’il est préférable de recevoir un invité en studio ou d’aller à sa rencontre dans son propre univers. En général, quand on reçoit des artistes pendant 45 min ou 1h, on sélectionne des gens qui sont déjà très identifiés par le public. Et puis, on a des coups de cœur, on partage des découvertes dans des entretiens plus courts. En général, ils se présentent et ils jouent un titre de leur répertoire.

Jean-Philippe Balasse : On essaie de parler de jeunes artistes. Et en échange, les maisons de disques nous proposent parfois des « poids lourds ». Ce fut le cas il y a quelques semaines avec Gaspard Royant qu’Emilie m’a fait découvrir. Il est venu jouer en live. J’ai fait une chronique sur lui un matin pour annoncer sa venue dans l’émission. L’artiste est entré dans le top itunes juste après.

_dsc3993webCoulissesmédias : Et ces jeunes artistes entrent systématiquement dans la programmation musicale d’Europe 1 ?

Jean-Philippe Balasse : Pas forcément. On essaie de faire ça en bonne intelligence avec Xavier Joly qui est le directeur artistique à Europe 1. Je vais le voir quasiment tous les matins avec des piles de disques. On se tient toujours au courant des choix qui sont faits pour les chroniques de la matinale et pour la programmation de l’émission. Et  durant les 2 heures, il y a toujours un morceau qui est sur la play-list d’Europe 1 et qui correspond à l’émission.

Emilie Mazoyer : Pas parce qu’on est obligé mais parce que c’est très cohérent pour les auditeurs aussi, de retrouver dans l’émission au moins un titre ou deux qu’ils entendent le reste de la journée. Il y a un dosage : il faut que l’on sente qu’il s’agit d’une émission musicale exigeante dans sa programmation et en même temps, il faut qu’on comprenne qu’on est sur Europe 1. A nous de placer le curseur au bon endroit.

Coulissesmédias : Jean-Philippe, c’est facile de passer du métier de journaliste à celui d’animateur d’une émission musicale ?

Jean-Philippe Balasse : L’animation est, effectivement, un exercice particulier mais on fait travailler des nouveaux muscles et ça se passe très bien. Après, je découvre l’univers des maisons de disques et des artistes , c’est assez exotique pour moi. Je pense que je suis assez exotique pour eux aussi. Mais je les rencontre exactement comme je rencontrais des américains quand j’étais correspondant. Interviewer des artistes, c’est un truc qui ne m’a jamais particulièrement fait rêver mais en tout cas, quand je les prépare avec Emilie, je le fais avec le même sérieux que ce que j’ai toujours fait.

Coulissesmédias : Il y avait une envie de basculer sur autre chose que l’info ?

Jean-Philippe Balasse : Non, tout cela s’est fait par accident. J’ai toujours été passionné par la musique mais c’est quelque chose que je gardais vraiment à côté du journalisme.

Emilie Mazoyer : Il joue du piano.

Jean-Philippe Balasse : Et de la batterie… En fait, ce qui s’est passé, c’est que Prince est mort l’année dernière et un quart d’heure après l’annonce, le patron de la rédaction est venu me voir en me proposant une spéciale de deux heures. Il y a eu un petit coup d’adrénaline et ça s’est bien passé. Comme Fabien Namias avait très envie de remettre de la musique à l’antenne, il m’a proposé d’assurer deux émissions – ce qui peut difficilement se refuser – et comme en plus, il avait été séduit par les prestations d’Emilie qui a présenté « Salut les rockeurs » cet été aux côtés de Philippe Manœuvre, il m’a proposé de l’animer en duo. Cela s’est fait par accident et finalement, assez naturellement.

Coulissesmédias : Emilie, vous êtes dans le grand bain. Tout s’est bien passé cet été, vous avez tapé dans l’œil de la direction ?

Emilie Mazoyer : Avec Philippe, c’était une super expérience. Après, on n’avait pas la même responsabilité. C’était une émission estivale, 100% rock et qui, dès le départ, on le savait, allait proposer 99,9% de titres gold. Ce n’était pas du tout le même travail. La seule démarche commune, c’est l’animation et le fait d’essayer d’embrasser le plus de gens possible. Et puis, la grande différence aussi, avec Jean-Philippe, on ne se connaissait pas alors qu’avec Philippe Manœuvre, on traîne dans les concerts depuis de nombreuses années.

Coulissesmédias : Vous avez passé 15 ans à Radio France. Europe 1, c’était un rêve ?

Emilie Mazoyer : C’était un rêve, oui.  J’ai commencé très jeune, à 20 ans et avec le recul, aujourd’hui, je me dis que 15 ans dans la même maison, c’est beaucoup. J’aurais pu aller voir ce qui se faisait dans le privé. Je suis très contente d’être sur Europe. Si j’avais su que c’était aussi bien, je serais venue plus tôt ! (rires).

Europe 1. Portraits. Jean-Philippe Balasse. Emilie Mazoyer.

Europe 1. Portraits. Jean-Philippe Balasse. Emilie Mazoyer.

Coulissesmédias : Le public vous connait peu l’un et l’autre. Est-ce gênant pour ce genre de programme ?

Jean-Philippe Balasse : Nous ne sommes pas les vedettes de l’émission. Quand les gens réagissent, ils le font parce qu’ils ont entendu un morceau qui est bien. Si j’avais voulu être une vedette, je serais allé faire de la télé.

Coulissesmédias : Mais l’auditeur a souvent envie de savoir qui lui parle, surtout quand il découvre de nouvelles voix…

Emilie : Les gens qui viennent chercher des vedettes sur l’antenne, sont largement servis : Nikos, Alessandra Sublet… Il y a des gens qui font les plus grosses audiences en télé qui sont sur cette station. Je pense que sur ce point, le contrat d’Europe 1 est rempli.  Moi qui ne suis pas journaliste, quand je vois travailler Jean-Philippe, je trouve vraiment formidable que, justement, quelqu’un qui a une approche journalistique s’occupe d’une émission musicale parce que c’est ce qui manque dans toutes les autres émissions musicales que j’ai souvent écoutées. Jean-Philippe a les réflexes du journaliste : il faut présenter, expliquer, se mettre à la place de l’auditeur qui découvre…

Jean-Philippe Balasse : Quand vous regardez la grille, notre erreur, ce serait de dire qu’on bosse dans la même catégorie que Nikos, Alessandra Sublet, Anne Roumanoff… qui sont des vedettes.  Ce qui me plaît dans les commentaires que l’on nous fait depuis la rentrée, ce sont les retours que nous avons sur le ton de l’émission et visiblement sur le côté un peu convivial. Et je n’ai pas envie de perdre du temps à dire qui on est, ça n’intéresse pas les gens. La priorité, c’est d’offrir de la bonne musique et que les auditeurs se disent « Tiens, ils ont l’air sympas autour de la table, j’irais bien prendre un café avec eux ».

Coulissesmédias : L’émission est finalement présentée par des passionnés et des chroniqueurs qui sont  de « fins connaisseurs »…

Jean-Philippe Balasse : Emilie a une crédibilité et une légitimité sur la scène rock. Elle a les bases historiques et en même temps, chaque semaine, elle me fait découvrir des choses que je ne connais pas. Et très souvent, on en parle dans la presse trois ou quatre semaines après. C’est d’ailleurs ce qu’on attend de tous les chroniqueurs qui participent à l’émission. Quand on a fait le casting, je voulais des gens qui soient compétents et érudits dans leur domaine (classique, jazz, rock, électro…), qu’ils soient vulgarisateurs : si un disque est génial, il faut expliquer pourquoi. Et qu’ils soient surtout curieux de la musique des autres. Emilie écoute du rock mais pendant l’émission, elle pose un milliard de questions à nos chroniqueurs sur le jazz ou le classique et, eux, font la même chose ! L’alchimie de l’émission, c’est la curiosité et l’envie de partager. Sur la notoriété, c’est toute la frontière pour moi entre quelqu’un qui vous parle en disant « écoute moi comme je suis intelligent » et « écoute moi comme j’ai un truc génial à te raconter ». L’Europe 1 Music Club penche plutôt pour la deuxième affirmation.

Coulissesmédias : Animer une émission musicale à l’approche d’une période électorale, c’est surprenant !

Jean-Philippe Balasse : J’ai une grande chance depuis que je suis à Europe 1, c’est que tous les 2 ou 3 ans, on me propose un truc génial et totalement inattendu.  En 20 ans, j’ai tout fait. Je suis entré en tant qu’assistant sur émission, j’ai été reporter, présentateur de journaux, rédacteur en chef de la matinale, correspondant aux Etats-Unis. Quand je suis rentré, j’ai dirigé la rédaction avant de devenir éditorialiste sur le vrai/faux et sur l’étranger. Et maintenant, la musique ! Ne cherchez aucun lien entre toutes ces expériences, il n’y en a pas. Mais, c’est justement ce qui m’intéresse.  Je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de radios ou de médias qui prendraient le risque d’aller voir une personne de la rédaction pour lui proposer une émission musicale.

Emilie Mazoyer : Il y a d’ailleurs peu de radios ou médias qui lancent de nouvelles émissions musicales. Très souvent, on les retire. Il y a une sorte de repli notamment parce que 2017 approche et il y aura plus de politique etc… Je n’ai rien contre mais retirer de la musique, du live et de la culture, c’est non !

Jean-Philippe Balasse : C’est une année présidentielle, une période troublée par une multitude de faits d’actualités mais je pense que les gens ont besoin d’écouter Nicolas Canteloup, Jérôme Commandeur le matin et d’écouter une émission musicale le week-end !

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Coulissesmédias : Selon vous, il était temps de réinjecter de la musique dans les programmes d’Europe 1 ?

Jean-Philippe Balasse : Je suis moi-même un enfant d’Europe 1. J’ai grandi avec cette radio. Il n’y avait pas Internet etc… Et, les nouveaux artistes, je les découvrais en écoutant Europe 1. J’ai vraiment fait ma culture en écoutant cette radio. Après, il y a eu l’apparition des radios musicales et les généralistes ont un peu lâché la musique mais je trouve qu’aujourd’hui, si on veut vraiment écouter des nouveautés avec une volonté de regarder large, il n’y a que notre émission. D’ailleurs, les maisons de disques nous le disent.

Emilie Mazoyer : Je le vois depuis cet été. Je ne reçois pas des mails, pas des tweets, je reçois des lettres de gens qui ont parfois plus de 65 ans pour exprimer leur joie de réécouter de la musique sur Europe 1. Les gens se souviennent des émissions mythiques « SLC », « Musicorama »… ils sentent que la musique fait partie de l’ADN d’Europe 1 et ils sont ravis aujourd’hui. En fait, les gens qu’on avait le plus peur de choquer en remettant de la musique à l’antenne – les plus de 60 ans – sont ravis et ils nous le disent.

Jean-Philippe Balasse : On se sent aussi tributaire de cet héritage là avec la volonté de ne pas être dans la pure nostalgie mais justement, d’avoir des antennes pour essayer de comprendre ce qui se passe aujourd’hui. C’est vraiment une émission intergénérationnelle avec de la musique d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Et je peux vous dire que c’était audacieux. Quand on en parlait avant le lancement, on ressentait souvent « le risque de vouloir plaire à tout le monde, c’est de ne satisfaire personne ». J’ai horreur d’écouter une émission de musique quand je me sens exclu. Je veux qu’on me donne les clés, qu’on m’explique. Et c’est ce qu’on essaie de faire le week-end. Moi-même, à la fin de l’émission, j’ai appris un milliard de trucs notamment avec les chroniqueurs. Et encore une fois, à ma connaissance, ça n’existe pas dans le paysage radio/télé.

Coulissesmédias : Quelles ont été les consignes de la direction d’Europe 1 avant le lancement ?

Jean-Philippe Balasse : Nous avons une carte blanche totale sur le contenu de l’émission. En général, on debrieffe l’émission avec Fabien Namias le lundi matin. Je suis ultra sensible au tempo de l’émission parce qu’il y a des pages de pub. Et si quelqu’un tombe par hasard sur l’émission doit avoir envie de rester. Ça demande un tempo particulier que nous travaillons beaucoup.

Emilie Mazoyer : L’esprit reste le même au fil des émissions mais on affine pour être encore plus efficace. On se debrieffe en temps réel pendant l’émission et on suit les réactions sur les réseaux sociaux. Et, on remarque que des gens qui ne sont pas du tout mélomanes ont trouvé ça sympa.

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Coulissesmédias : Sur les réseaux sociaux, comptez-vous développer l’image, le live ?

Emilie Mazoyer : On y réfléchit. Il pourra y avoir des deals avec les maisons de disques. Je pense qu’Europe 1, en faisant revenir la musique à l’antenne va avoir quelques ambitions. Tout comme se pose aussi la question de revenir en stéréo…

Jean-Philippe Balasse : Il y aura forcément des dispositifs spéciaux pour accompagner de grands artistes ou des séquences événementielles de l’émission. Il faudra en tout cas que les séquences vidéos aient du sens, soient marrantes, intéressantes et courtes. Quand l’émission sera bien installée, on réfléchira à ce genre d’idées.

Coulissesmédias : Au même moment, sur la radio d’en face (RTL, ndlr.), il y a Laurent Ruquier. Ça vous met la pression ?

Jean-Philippe Balasse : Je ne savais même pas. On ne regarde pas. Si vous m’aviez dit « au même moment, il y a une autre émission musicale sur RTL », on aurait été plus attentif.

Coulissesmédias : Il y aura un gros travail pour aller rechercher ces auditeurs qui pensent qu’à cette heure-ci, il y a encore de l’humour ou des redifs sur Europe ?

Jean-Philippe Balasse : Quand j’ai vu la grille de rentrée avec des gens comme Nikos, Hondelatte, Roumanoff, Sublet, il y a vraiment des gros rendez-vous et de gros enjeux, je me suis dit que ça m’allait très bien parce que je me suis dit qu’on allait avoir zéro pression.  C’est une émission de week-end, notre indice de notoriété n’est pas élevé…. Mon immense surprise, c’est justement, que l’on parle de nous ! On regardera les audiences, évidemment mais, soyons clairs, nous n’avons aucun objectif imposé par la direction. La volonté de Fabien Namias et de Denis Olivennes, c’était de remettre de la musique et de nous laisser carte blanche.

Emilie Mazoyer : Et avant de regarder en face, on va d’abord regarder quelles étaient les audiences à la même heure sur Europe, la vague d’avant.

Jean-Philippe Balasse : On nous demande de faire de la qualité. Et j’ai un peu la naïveté de croire que si on fait de la qualité, ça finit par générer de la quantité.

 

Coulissesmédias : Quels seront vos prochains « gros coups »  ?

Jean-Philippe Balasse : Norah Jones sera prochainement l’une de nos invités. En attenant, les deux émissions du week-end prochain seront délocalisées à New-York. Les vieilles charrues vont fêter leurs 25 ans à Central Park. Europe 1 étant partenaire, nous serons sur l’événement  avec le concert de M. Samedi, nous ferons le tour des plus grandes salles de concerts de New-York  en racontant l’histoire musicale de la ville. Le lendemain, émission spéciale depuis Central Park avec interview et captation du concert donné par  M et The Avener. Il y aura dans les semaines à venir d’autres grands artistes. Mais on est aussi content de défendre de jeunes artistes, c’est ce qui fait l’équilibre de cette émission.

Coulissesmédias : Pour terminer, j’aimerais connaitre votre coup de cœur du moment ?

Emilie Mazoyer : Un groupe français un peu mystérieux qui s’appelle Gloria. On ne sait pas très bien qui ils sont. On sait qu’à priori il y a quatre chanteuses, un producteur. Ils ont enregistré leur album dans un ancien pensionnat de jeunes filles et ça sonne très 60’s avec un côté un peu hippie. Il n’y a qu’une chanson pour le moment et j’y crois très fort.

 

Jean-Philippe Balasse : Moi, c’est The Divine Comedy. Leur album est vraiment très beau. Avec beaucoup d’instruments, il y a des harpes, des cordes et même… un âne ! L’album s’intitule « Foreverland » et franchement, je l’adore.

 

Europe 1 Music Club, le samedi et le dimanche de 16h00 à 18h00 sur Europe 1.

Propos recueillis par Mickaël ROIX

Photos : Matthieu Munoz/Laurent Hazgui – Capa Pictures – Europe 1