En coulisses avec Faustine Bollaert et Guillaume Pley…

Coulissesmedias.com est allé à la rencontre de Faustine Bollaert et Guillaume Pley, les deux animateurs très complices de « Rising Star », le prochain télé-crochet de M6.

 

Rising Star / ©Pierre Olivier/M6/DR

Rising Stars /
©Pierre Olivier/M6/DR

 

Coulissesmédias : Comment vous-êtes vous rencontrés ?
Faustine Bollaert : En fait, on a déjeuné ensemble. Ce n’était pas vraiment des essais. Ils voulaient savoir si l’on s’entendait bien et si l’on pouvait partager l’antenne. Je pense que le choix était déjà fait, M6 avait juste envie de voir si ça collait et très vite on s’est reniflés. On a compris qu’on fonctionnait de la même manière et qu’on voyait le programme de la même façon.
Guillaume Pley : Je ne me voyais pas animer avec quelqu’un si on ne s’entendait pas, ça ne servait à rien. Le but c’est vraiment de partager. C’est une aventure quasi inhumaine, on va parler à des millions de gens.

Faustine Bollaert : « On a envie d’une co-animation 50-50 »

Coulissesmédias : Guillaume, redoutez-vous votre premier direct à la télévision ?
G.P : Le côté direct, je l’ai déjà à la radio chaque soir, je sais réagir au direct. S’il y a un problème technique, je vais savoir rebondir, on va savoir rigoler, parler avec le jury. Ce n’est pas vraiment du stress c’est plutôt de la bonne pression, j’ai hâte. On va parler à la télé comme si on parlait à 4 personnes. Qu’il y ait une caméra ou 15, c’est pareil, ce sont les mêmes réflexes.

Faustine Bollaert / (c) M6

Faustine Bollaert / (c) M6

 

Coulissesmédias : Comment allez-vous concilier « Rising Star » avec votre émission sur NRJ , « Guillaume Radio 2.0 »?
GP : C’est un challenge, c’est rigolo. La radio se passe très bien, on a gagné une heure cette année. Le fait d’avoir la télé, je vais envoyer des gens de la radio qui n’ont qu’une envie, c’est de voir des choses à la télé avec nous et vice versa, les 2 médias sont en corrélation. NRJ est le 1er partenaire de « Rising Star ». Je vais sûrement faire des émissions spéciales où il y aura Faustine, les jurés, peut-être les artistes…

Coulissesmédias : Quels rôles allez-vous jouer sur le plateau ?
F.B : On va vraiment être ensemble et je pense qu’on se complète bien. On a envie d’une co-animation 50-50. On revendique que ce sont les spectateurs qui vont avoir les clés et nous on sera un peu comme les gens à la maison. Outre le fait qu’on sera maîtres de cérémonie, on va aussi avoir la chair de poule en regardant les talents, on va réagir de la même façon. Le fait d’être 2 nous permet aussi de se renvoyer les émotions, de les exprimer encore plus comme les gens les vivraient à la maison. On n’aura pas de rôles répartis. On va tracer et présenter tout le programme.

Coulissesmédias : Les mauvaises audiences de l’émission aux Etats-Unis vous inquiètent-elles ?
G.P : Chaque pays va adapter le format. Aux USA, c’était une autre manière de réaliser, sur ABC, avec une cible différente et des fuseaux horaires donc c’est compliqué. Si l’émission passait à 3h du matin en France, je n’irais pas la regarder. C’est le direct qui est intéressant. Et dans une bonne partie des pays, ça a marché. En France, on a réadapté le programme et on a pris une grande part du format israélien.

Guillaume Pley

Guilaume Pley / (c) NRJ

 

Guillaume Pley : « Je vais sûrement faire des émissions spéciales sur NRJ »

Coulissesmédias : Ressentez- vous de la pression à l’idée d’animer une telle émission ?
G.P : Ce n’est pas vraiment de la pression mais surtout le plaisir d’animer. Je suis un stressé mais pas pour les mêmes choses que les autres, pour bien faire l’émission. C’est une très grosse émission, c’est plus excitant qu’une pression. C’est plus marrant d’être sur une grosse émission qui va faire parler.
F.B : On en parle en bien comme en mal mais on sent qu’il y a du désir, que les gens sont curieux et pour nous, c’est très excitant. On a envie de faire une bonne émission et on a toutes les cartes en mains pour y arriver.

Coulissesmédias : Aurez-vous des contacts directs avec les artistes ?
F.B : Bien sûr, on va essayer de les accompagner au maximum. Ils se retrouvent tout de même dans le noir, face au mur, sans voir personne. Ils sont dans une solitude et heureusement qu’on est là pour les porter et les encourager pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes.

Coulissesmédias : Retrouvera-t-on un after dans la foulée ?
G.P : Oui, on va voir tout ce qui se passe derrière le mur, les coulisses. Il y aura une partie où l’on refera le match. On va essayer de reprendre le meilleur. On va avoir un ton plus libre.

 

Faustine Bollaert : « J’ai envie de me consacrer entièrement à « Rising Star »

 

Coulissesmédias : Faustine, ce nouveau rôle d’animatrice vous a forcé à adapter votre emploi du temps…
F.B : Oui parce que j’ai su ce que c’était que de faire « Le Meilleur Pâtissier » et « 100% Mag » en même temps, c’est un exercice d’équilibriste très difficile et c’est presque un peu trop. Je pense que j’avais du mal à tout faire je me retrouvais à tourner à 1h du matin. J’avais envie de me consacrer entièrement à « Rising Star ». Depuis la semaine dernière, je vis avec ce garçon et je pense que c’est impossible de faire les deux. C’est du direct, ça demande de la prépa, c’est une trop grosse machine et je ne voudrais surtout pas passer à côté du plaisir de faire ce programme. En plus je vais être en parallèle en diffusion avec « Le Meilleur Pâtissier » donc je pense qu’il ne faut pas trop charger la mule sinon on risque frôler l’indigestion !

Coulissesmédias : Il a été difficile de renoncer à « 100% Mag » ?
F.B : C’était un crève-cœur. Tous les jours, j’appelle les équipes qui m’envoient des messages. Je regarde les audiences. Ca a été une super période de ma vie, je me suis mariée, j’ai eu un enfant donc, ils ont été associés à des moments heureux de ma vie. C’est une magnifique émission portée par une formidable équipe qui a été un peu en péril et j’aurais aimé porter cette version mais je sais que Louise Ekland va le faire merveilleusement bien et elle aime très fort l’émission donc je suis très contente qu’elle la reprenne en fait.

Propos recueillis par Olivier Sudrot.
Photos : DR/M6.