C’est désormais officiel : Gilles Bouleau, l’ancien joker du 20h, prend désormais la place de l’ancienne titulaire Laurence Ferrari partie de son poste il y a quelques semaines.
Itinéraire d’un enfant de TF1
Gilles Bouleau est né en 1962, diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et détient une Maîtrise de Sciences Politiques et de Droit Public.
C’est en 1984 qu’il intègre le Centre de formation des journalistes.
En 1986, il entre au service économique et social de TF1, puis en 1987 au service politique intérieur et l’année suivante au service enquête et reportages.
De 1989 à 1994, Gilles Bouleau est journaliste au service des informations générales. C’est en 1990 qu’il devient correspondant à Washington. En 1994, il est alors grand reporter et chef adjoint du service Arts et Spectacles. De 1996 à 1999, il devient présentateur sur LCI. En septembre 1999, il est nommé Rédacteur en chef adjoint de l’émission « 19 : 00 dimanche ». En Juin 2001, il est correspond permanent à Londres. En août 2005, il devient correspondant permanent à Washington.
Depuis juillet 2011, il était le joker du JT de 20h.
Ses premières réactions
Après la décision, Gilles Bouleau est très honoré de sa promotion mais aussi surpris, car selon lui il «ne savait pas trop quand la décision allait être prise, hier, demain, dans trois jours». Il avait l’avantage d’être un enfant de TF1 comme l’atteste sa biographie. Il le dit lui même : «mon code génétique, c’est celui de TF1, c’est une maison que j’aime beaucoup.»
Ce qu’il adore aussi ce sont les journaux populaires, comme c’est le cas du JT de TF1. Son but : rendre encore plus pédagogique le JT, comme il l’explique: «Tout le monde doit pouvoir se dire : les journaux de TF1, ils sont pour moi, quelle que soit mon opinion politique, mon âge, l’endroit où j’habite.»
Espérons tout comme lui, qu’il s’installe dans la durée afin d’imprégner «l’esprit Bouleau» à la rédaction et à l’antenne du JT de 20h de TF1: «C’est un rendez-vous qu’on a avec les gens. On se légitime dans la durée».
Pour finir, Laurence Ferrari disait que le 20h était un peu comme le Saint Graal, Gilles Bouleau ne le voit pas de la même façon, une possible raison c’est qu’il «n’avait pas envisagé de faire ça» avant. Selon lui, c’est un autre mode de l’exercice journalistique. Cela augure de nombreux changements. On espère que les téléspectateurs les percevront et les apprécieront. De son côté, l’effort est fait : «On m’a dit sois à l’antenne ce que tu es. C’est ce que je suis.», maintenant c’est à vous de juger !
Robin Jouan
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