« La Danseuse », c’est l’histoire vraie de Loïe Fuller, pionnière de la danse moderne née d’un père français et d’une mère américaine, qui va éblouir le Paris de la fin du XIX° siècle avec sa danse serpentine.
Adapté du livre de Giovanni Lista – « Loïe Fuller, danseuse de la Belle Epoque » –, le film est un pur chef d’œuvre. Porté par une Soko incroyablement juste dans ses émotions, « La Danseuse » offre au spectateur des scènes de danse d’une rare beauté, des plans majestueux et des décors et costumes flamboyants. Pour son premier film, Stéphanie Di Giusto manie la caméra avec brio pour nous amener dans l’univers de Loïe Fuller, à une époque où la nouveauté n’était pas forcément la bienvenue. Génie. 1H52 de bonheur sur fond de musique classique dont on ne peut que sortir en paix avec soi-même, dans l’apaisement le plus total.
Au vu de la performance, il ne serait pas étonnant que le film récolte quelques statuettes en février prochain, là où il avait échoué à Cannes.
A noter également la sortie cette semaine de « Radin » – énième comédie avec Dany Boon usant et abusant des clichés –, « Les 7 Mercenaires » – reboot du film éponyme de 1960 (adapté en série en 1998), lui-même adaptation des « Sept Samouraïs » sorti six ans plus tôt, vous suivez ? – et « Le Pape François » – biopic (encore un) sur l’ascension du Cardinal Jorge Mario Bergoglio vue à travers le regard d’une journaliste espagnole. Petit plus pour « Nola Circus », film de Luc Annest dont l’humour déjanté s’annonce explosif.
Mais aussi « Morgane », « Dogs », « L’étoile du jour », « Fuocoammare, par-delà Lampedusa », « Aquarius », « Ivan Tsarevitch et la princesse changeante », « The Sea is behind », « M.S. Dohny : The Untold Story », « La Déferlante », « El Sicario chambre 164 », « Below Sea Level » et « The King of Marvin Gardens ».
Antoine Rogissard
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