Grégory Ascher : « C’est une belle histoire d’amour qui se poursuit radiophoniquement »

Présentateur phare de RTL2 depuis onze ans, Grégory Ascher est cette année à la tête du « Drive RTL2 », diffusé du lundi au vendredi, de 16h à 19h. Avec cette émission très pop-rock, la station espère bien continuer à grandir. Coulissesmédias a rencontré pour vous un producteur et animateur qui aime sa radio mais qui n’en oublie pas pour autant la télévision.

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(c) CoulissesMédias / Mathieu Munoz

 

Coulissesmédias : Depuis la rentrée, vous animez « Le Drive RTL2 », pouvez-vous nous parler de cette émission ?
Grégory Ascher : C’est une toute nouvelle émission avec davantage de contenu sur RTL2, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent à cet horaire-là. L’idée, c’est d’apporter l’expertise musicale qu’on pense avoir, nous à RTL2, et on a décidé d’y mettre de l’humeur avec un jeu plutôt drôle, on trouve qu’il est drôle, qui s’appelle le jeu de la moufle. J’ai la chance d’animer l’émission avec Mathilde Courjeau qui est une journaliste musicale, on a des interviews musicales tous les soirs, on a eu U2, Muse, Lenny Kravitz, ce soir (le 28 septembre, ndlr) on a Brian May, le guitariste de Queen, donc beaucoup de grands artistes et puis à 16h30 on a une interview télé ou ciné un peu décalée. On a eu tous les gens de télévision, je pourrais en citer une vingtaine, voire une trentaine, ce soir (le 28 septembre, ndlr) par exemple c’est Isabelle Morini-Bosc mais on a eu Valérie Damidot, Alice Taglioni, Gérard Lanvin, Aïda Touihri, Manu Payet. On est toujours très musical dans l’esprit, la musique de RTL2 que les gens veulent écouter et en même temps on y ajoute une vraie touche de contenu et d’humeur.

« Je suis le reflet de l’auditeur de RTL2 »

Coulissesmédias : Finalement, c’est un peu le reflet de RTL2 cette émission ?
Grégory Ascher : J’espère, en tout cas c’est l’objectif. Je suis le reflet de l’auditeur de RTL2, j’ai 39 ans, trois enfants, j’aime le rock et le pop-rock et c’est pile-poil l’auditeur masculin moyen de RTL2 donc je me suis dit que j’allais essayer de proposer une émission que j’aurais écouté en voiture et j’espère qu’on y arrive.

Coulissesmédias : C’est vous qui avez proposez le concept à RTL2 ?
Grégory Ascher : On savait qu’il allait y avoir un changement à cet horaire, que Johan Roques allait quitter la station et on était plusieurs à être sur le créneau, ce qui est logique. Plusieurs personnes ont proposé des choses et c’est ensemble avec Guillaume Piau, notre directeur d’antenne, et validé par Tristan Jurgensen, le directeur des programmes, qu’on a décidé de partir sur cette émission-là. Je suis plutôt heureux parce que tout ce que je leur ai proposé est resté à l’antenne donc c’est une belle marque de confiance de leur part et maintenant on croise les doigts pour que ça fonctionne mais on est content de ce qu’on arrive à sortir chaque jour.

Coulissesmédias : RTL2 mise beaucoup sur vous, c’est un petit coup de stress en plus ?
Grégory Ascher : Ça fait onze ans que je suis sur RTL2 quand même. Je ne suis pas un stressé, je sais que c’est pas bien. Le trac vient avec le talent comme disait Sarah Bernhart, tant pis j’attendrai longtemps, je ne suis pas un stressé de nature. Ça fait huit ans que j’ai la chance de faire « Les Interviews très très privées », la présentation des concerts, dont celui de l’Olympia pour les 20 ans de RTL2 le 30 septembre, ça va être une fête incroyable. Pour reprendre votre expression, miser oui mais c’est un désir réciproque de eux et de moi.

Coulissesmédias : Dans « Le Drive RTL2 », vous allez recevoir des personnalités en live, pouvez-vous nous dévoiler quelques noms ?
Grégory Ascher : Pour les lives, je n’ai pas de noms encore parce que l’idée c’est de surprendre les gens. Par exemple pour Superbus, on l’a su très peu à l’avance parce que le single « Tribute to Téléphone » – ils ont signé un album en hommage à Téléphone – devait sortir le vendredi (le 4 septembre, ndlr), la mise en radio était le vendredi et on a réussi à les avoir en acoustique le jeudi soir. L’idée, c’est aussi de découvrir des jeunes artistes comme Hyphen Hyphen. On va avoir prochainement Zazie, Etienne Daho, après en live c’est un peu tôt, on est en train de travailler sur une programmation musicale qui soit riche d’ici Noël.

Coulissesmédias : Les invités sont choisis en fonction de l’actualité pop-rock ?
Grégory Ascher : On ne va pas se mentir, les artistes se déplacent pour faire la promotion de leur album. Nous, on leur propose quelque chose de différent et c’est vrai que de pouvoir jouer son titre c’est quand même toujours sympa. On essaie de faire une session acoustique un peu plus longue, puis on les récupère en direct pour avoir un autre morceau en acoustique et encore d’autres morceaux qu’on met en exclusivité sur rtl2.fr. C’est lié à leur calendrier mais il y a aussi des gens de télé que je connais et que j’ai fait venir pour des questions décalées, ils ont juste fait ça par amitié.

« J’ai la chance d’avoir une super équipe »

Coulissesmédias : Créer l’événement chaque jour, c’est compliqué ?
Grégory Ascher : C’est beaucoup de travail. Quand on s’est dit « chaque jour il faut qu’on ait quelque chose », deux invités minimum même si c’est pour des petites interviews d’une minute trente, l’interview décalée de 16h30, il faut quand même que la personne ait joué le jeu et ait répondu à mes questions. En toute objectivité, j’ai beaucoup beaucoup de travail et j’ai la chance d’avoir une super équipe, que ce soit Mathilde, Tom qui est à la réalisation, qui produit aussi l’émission avec moi, Brice aux infos qui est en charge de trouver les infos et aussi un sujet décalé chaque jour. C’est beaucoup de travail, beaucoup de contacts et beaucoup de temps passé à préparer l’émission mais c’est un beau challenge.

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(c) CoulissesMédias / Matthieu Munoz

 

Coulissesmédias : Il y a une promesse faite aux auditeurs avec cette émission ?
Grégory Ascher : J’aimerais que les gens se disent : « tiens, ça va être mon petit rayon de soleil de l’après-midi, je sais que je vais pouvoir écouter la musique que j’aime et qu’en même temps je vais pouvoir m’amuser et m’informer ».

Coulissesmédias : Il y avait une volonté de la part de la station de changer la ligne éditoriale de cette plage horaire ?
Grégory Ascher : On ne change pas vraiment la ligne éditoriale, on la développe. La star reste toujours la musique, quelle que soit l’heure de la journée mais on y ajoute notre savoir-faire, celui de Mathilde en tant que journaliste musique et ciné et le mien pour la musique et l’humeur. Ça me permet d’animer différemment et de ma lâcher davantage, on a une équipe où on s’amuse beaucoup et donc, l’idée, c’est vraiment, autour de la musique, de créer une émission qui permette aux gens de se dire : « je sors du boulot, je suis fatigué, je me mets là, je sais que je vais passer un bon moment, je vais pouvoir écouter la musique que j’aime et me marrer en même temps ».

Coulissesmédias : Vous espérez récupérer des auditeurs sur cette tranche ?
Grégory Ascher : L’idée c’est ça, on espère en récupérer. L’an dernier, il y a eu un record historique entre 9h et 13h en janvier, j’étais dans l’équipe, ça va être dur à aller chercher mais pourquoi pas. L’objectif, c’est de faire encore mieux. On va tout faire pour.

« L’usure était peut-être là »

Coulissesmédias : Cette tranche horaire, elle change quoi pour vous ?
Grégory Ascher : (rires) C’est une réorganisation de ma vie familiale, personnelle et même professionnelle. J’ai fait pas mal de télé, je vais en refaire mais je prends mon temps parce que je veux faire des choses que j’aime, qui m’intéressent. C’est une autre organisation et après huit ans de 9h à 13h qui était quand même le deuxième gros créneau de la radio après le matin, même si le 16-19h est à peu près équivalent, c’était le moment. L’usure elle était peut-être là et il fallait s’offrir ce challenge.

Coulissesmédias : Cela fait onze ans que vous êtes sur RTL2, que voyez-vous lorsque vous regardez dans le rétro ?
Grégory Ascher : Je vois beaucoup de souvenirs, beaucoup d’événements, beaucoup de rencontres, beaucoup d’interviews, beaucoup de plaisir et honnêtement un plaisir renouvelé, encore plus avec cette nouvelle émission parce qu’on arrive tous à se surprendre et à s’amuser. Ce n’est pas tout à fait un hasard si ça fait onze ans que je suis là, c’est aussi de par la fidélité que j’ai pour cette radio et réciproquement la radio qui continue de me faire confiance. C’est une belle histoire d’amour qui se poursuit radiophoniquement.

Coulissesmédias : C’est une seconde maison ?
Grégory Ascher : Onze ans c’est une seconde maison oui. Depuis que je suis revenu sur Paris, j’y suis né avant de partir à Bordeaux, je n’ai connu radiophoniquement que RTL2. Autant j’ai été volage en télévision, autant j’ai été fidèle en radio.

« J’avais, toute ma vie, rêvé de monter les marches de la rue Bayard »

Coulissesmédias : Vous vous souvenez de vos débuts à RTL2 ?
Grégory Ascher : J’avais envoyé des maquettes, comme tous les animateurs qui étaient en local, j’étais à Wit FM à l’époque, et j’avais eu la chance d’avoir trois propositions. J’avais choisi de venir à RTL2 même si c’était les nuits pour démarrer, parce que j’avais, toute ma vie, rêvé de monter les marches de la rue Bayard. Le groupe était beau, la radio m’a toujours plu. J’ai préféré sacrifier quelques nuits de sommeil et finalement, je n’ai pas eu une si mauvaise idée que ça. C’est vieux tout ça, olala.

Coulissesmédias : Il y a un rêve que vous n’avez pas encore réalisé à RTL2 ?
Grégory Ascher : Atteindre 25 points d’audience, non je n’en sais rien. J’ai beaucoup de chance parce que je travaille beaucoup, j’ai beaucoup donné de mon temps et en même temps on m’a beaucoup donné et, ça, c’est une chance folle. Les gens qui te font confiance c’est quand même super agréable, c’est un métier où on peut être vite jetés. Ça donne envie de se battre encore pour cette radio et de lui faire atteindre d’autres records d’audience et de développer des événements qu’on est les seuls à faire, comme ce concert pour les 20 ans totalement gratuit. Le rêve, ce serait que ça se poursuive dans ce sens de partage, de plaisir et de rencontre. Ça fait un peu Bisounours mais, en même temps, je suis tellement comblé et gâté ici, j’ai rencontré plein d’artistes… Mon rêve, ce serait vraiment que ça continue. C’est un bon rêve ça.

Coulissesmédias : Vivre d’autres moments magiques ?
Grégory Ascher : L’idée, c’est de poursuivre dans ce sens. Cette année, c’est vraiment décuplé parce que j’adore travailler avec Mathilde, Tom et Brice. On est vraiment heureux de se retrouver, c’est comme une grande cour de récré même si, une fois de plus, je répète, on travaille beaucoup pour cette émission, on est là très tôt le matin et on finit tard le soir. Ça demande un temps d’investissement, surtout le lundi pour caler toute la semaine mais il n’y a pas de regret par rapport à ça. On est complémentaire et si un jour il y en a un qui ne peut pas faire une interview, c’est l’autre qui y va. L’idée, c’est de continuer à prendre autant de plaisir pour, je l’espère, en donner aux gens.

Coulissesmédias : RTL2 fête ses 20 ans, quelle est la force de cette radio ?
Grégory Ascher : La force de RTL2, je pense que c’est de pouvoir voyager avec et de réécouter des titres qu’on a aimés quand on avait 20 ou 30 ans, qui sont encore complètement d’actualité, Nirvana, Guns N’ Roses, Alanis Morissette. On est vraiment la radio des années 90 et ça c’est important de la souligner parce que cette décennie-là elle est très belle. Il y a beaucoup d’années 2000 aussi, donc je pense qu’on se retrouve tous, l’auditeur et l’animateur ou animatrice, à écouter de la musique qu’on aime, que l’on connaît, dont on ne se lasse pas et en plus, on joue quand même pas mal de nouveautés. Ça, c’est contre les idées reçues parce qu’on nous dit souvent qu’on ne joue que les Golds, les fameux classiques alors qu’ on joue beaucoup de nouveautés. Par exemple on a été les seuls à jouer Hyphen Hyphen. Ils sont venus jouer en acoustique et on les a fait découvrir au public avant tout le monde et ça, ça fait partie des petites fiertés. On est hyper heureux d’avoir une semaine U2 parce qu’on rencontre Bono et Clayton et en même temps on joue des morceaux qu’on fait découvrir aux gens. La force de RTL2, c’est le plaisir de la musique, des standards et en même temps des versions acoustiques, des événements et des émissions qu’on entend pas ailleurs, comme celle de Francis Zégut le soir.

« On ne peut pas lutter et pourtant on est devant »

Coulissesmédias : C’est une radio qui a encore une forte marge de progression ?
Grégory Ascher : J’ai envie de le croire. On a cessé de progresser ces dernières années. Notre socle de base – c’est moche dit comme ça mais c’est les sondages qui le disent et je me réfère aux chiffres – quand j’ai démarré était à 4,2-4,3, ce qui n’est pas dingue, aujourd’hui un mauvais sondage nous amène autour de 4,5-4,6 donc on a déjà avancé. Au niveau des records, on a fait 5,3 en janvier, on a été plusieurs fois au-dessus de 5. Ce sont des scores incroyables en sachant qu’on n’a pas autant d’émetteurs que d’autres radios telles qu Virgin ou NRJ. On ne peut pas lutter et pourtant on est devant des radios comme Virgin, RFM ou Chérie FM. C’est vraiment une fierté.

Coulissesmédias : Que pensez-vous du projet de loi qui vise à réguler la diffusion des titres francophones à la radio ?
Grégory Ascher : Je suis solidaire évidemment de ma station qui est à la pointe du combat, je suis solidaire des autres radios aussi bien sûr. Ce n’est pas le bon moment, je parlais des groupes comme Hyphen Hyphen qu’on diffuse et j’ai le sentiment qu’on fait notre travail. Après, il y a des gens aussi qui veulent écouter du Cabrel, du Goldman et c’est bien normal. Nous, on est là pour diffuser la musique que les gens ont envie d’entendre et ça ne nous empêche pas, je le dis et le redis, de jouer beaucoup de nouveautés et de faire beaucoup de sessions acoustiques de jeunes artistes. Quand Renan Luce a commencé, on l’a joué tout de suite et je suis persuadé d’une chose, c’est que les gens qui ont beaucoup de talent, des choses à dire, trouvent toujours le chemin des radios et du public, surtout du public. Je pense que ce n’est pas en imposant d’autres quotas, alors que certains sont déjà très lourds, qu’on va réussir à faire avancer le Schmilblick.

Coulissesmédias : Vous avez vous-même appelé Matignon…
Grégory Ascher : (Il coupe) Non, je suis moins fan de ça, il faut être très clair là-dessus. Appeler le numéro du standard du Premier Ministre, ce n’est pas ma façon de faire mais il est hors de question que je me désolidarise du mouvement. Je trouve que ce n’est pas une bonne idée de légiférer pour légiférer. Il y a déjà des quotas, il y a déjà des jeunes artistes qui émergent et il y a une offre musicale assez variée parce qu’il y a des grosses radios nationales, il y a des grosses radios locales et il y a aussi des radios associatives. Il y a des radios qui tentent d’autres choses et je pense que si on veut trouver d’autres choses, on peut les trouver donc ce n’est pas en légiférant que ça va faire avancer les choses.

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Coulissesmédias : Pascal Nègre, P-DG d’Universal Music France, disait dans Le Parisien que « cette mesure permettrait aux radios de faire rentrer deux chansons supplémentaires par mois sur leur playlist ». Vous êtes d’accord ?
Grégory Ascher : Ça ne marche pas de la même façon pour toutes les radios ! Tout le monde n’a pas les mêmes espaces pubs, tout le monde n’a pas le même temps de musique. Nous, on est la radio qui joue le plus de musique. Je comprends ce que veut dire Pascal Nègre mais, une fois de plus, ce sont des radios privées donc elles sont aussi libres de pouvoir jouer ce qu’elles veulent, sinon ça devient des radios d’État. Quoi qu’en disent certains détracteurs, je pense qu’on fait notre travail, en tout cas nous, à RTL2, on se sent très à l’aise par rapport à ça et je n’ai pas de problème à dire qu’à mon avis on a déjà ce qu’il faut en matière de quotas.

« Il y aurait la place pour faire des émissions musicales un peu décalées »

Coulissesmédias : Pour en revenir à votre émission, est-ce qu’une version télé du « Drive » pourrait marcher ?
Grégory Ascher : Il y a beaucoup de musique mais si on édulcore avec un édito, ça pourrait marcher. On pourrait faire les interviews décalées dans des endroits. Le jeu, on pourrait trouver quelque chose. Ce qui est sûr, c’est qu’il y aurait de quoi créer à la télévision une émission musicale un peu sympa, un peu décalée. Il y a déjà « Taratata » avec Nagui, qui revient en plus, c’est extrêmement bien fait, j’adore l’émission de Sébastien Folin sur TV5, « Acoustic », il y a plein de choses qui sont faites sur la musique mais je pense qu’on pourrait jouer à des heures tardives, qu’importe si on n’est pas là pour toucher le grand public à ce moment-là. Il y aurait la place pour faire des émissions musicales un peu décalées et de découverte, c’est sûr.

Coulissesmédias : Vous avez envie de développer de nouveaux programmes à la télévision ?
Grégory Ascher : J’ai choisi moi-même de quitter le « Bachelor ». J’ai adoré le faire pendant deux ans mais j’estimais que j’avais fait le tour de la question. Je ne veux pas faire de la télé pour faire de la télé. J’ai été tellement accaparé aussi par le lancement du « Drive », ça m’a pris beaucoup de temps et d’énergie pour construire cette émission mais en télé, il y a encore beaucoup de rencontres, beaucoup de choses que je tourne et puis de temps en temps ça passe. Tous les pilotes enregistrés ne passent pas à l’antenne mais il y a pas mal de choses qui sont peut-être en train de se créer.

Coulissesmédias : Mais vous avez envie de revenir à la télévision ?
Grégory Ascher : Oui, j’ai envie de faire quelque chose qui m’amuse beaucoup, d’explorer d’autres univers. Cela peut-être de la musique, des jeux, du sport, j’ai toujours fait ce qui me plaisait. J’ai commencé en télé avec du jeu, ensuite avec du poker, puis de la télé-réalité, le loto aussi, des choses tellement différentes. Il faut quand même rester dans son domaine mais j’essaie de faire plein de choses qui peuvent m’amuser.

Coulissesmédias : Rien de précis pour le moment ?
Grégory Ascher : Rien de précis mais ça peut peut-être bouger d’ici Noël, je vous tiendrai au courant.

« Je suis plus libre en terme de parole »

Coulissesmédias : Vous êtes très présent sur les réseaux sociaux, c’est important pour vous ?
Grégory Ascher : J’ai découvert Twitter quand le « Bachelor » a été lancé et, en fait, je m’y amuse beaucoup parce qu’on parle avec les auditeurs et les téléspectateurs. Ça me permet de faire beaucoup de vannes comme moi j’ai envie de les faire dans la vie et pas d’être ce personnage lisse de télévision qui fait trois sourires avec une veste bien coupée ou mal coupée si on n’aime pas. L’idée, c’est de pouvoir être libre, rencontrer des gens qui ne sont pas dans le microcosme télé ou radio. Certains y sont et ça m’a développé des amitiés, je pense à Valérie Damidot, on s’est rencontrés comme ça et on s’adore. Je m’amuse beaucoup et je suis plus libre en terme de parole.

Coulissesmédias : C’est important pour vous d’être en contact permanent avec vos auditeurs ?
Grégory Ascher : C’est important pour moi et pour l’émission. C’est fondamental. C’est la clé de tout en 2015.

Interview : Antoine Rogissard et Mickaël Roix.