Vincent Parizot (RTL)

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« Sur RTL, Je me sens vraiment chez moi »

Vincent Parizot RTLAvec une moyenne de plus de quatre millions d’auditeurs, la matinale de RTL est une machine bien rodée. Depuis trois ans, Vincent Parizot pilote la tranche 7h00-9h30 sans se préoccuper de la gloire. Son secret : la rigueur ! Détendu, le sourire généreux, le journaliste a accepté de répondre sans détour à nos questions.
Rencontre.

Coulissesmédias : C’est votre troisième saison à la tête de la matinale. Déjà ou seulement ?

Vincent Parizot : J’ai envie de dire « seulement » parce que j’y prends beaucoup de plaisir et là, on arrive déjà à une période où l’on se dit que la saison va bientôt se terminer. Et c’est en même temps un regret parce que je trouve que, franchement, ça va très vite. Donc, déjà trois saisons ! C’est passé très vite !

Coulissesmédias : Vous vous attendiez à un tel succès d’audience ?

Vincent Parizot : Quand on m’a proposé la tranche matinale, c’est vrai que j’avais finalement deux angoisses. La première était de succéder à Christophe Hondelatte. Il l’avait incarnée pendant plusieurs années et il avait imprimé sa marque. C’était donc un vrai défi d’arriver à poser ma propre marque derrière une personnalité comme Christophe. Il y avait aussi le défi de la concurrence avec Jean-Jacques Bourdin sur RMC, qui fait ça depuis des années et évidemment Marc-Olivier Fogiel qui arrivait à Europe au moment où moi j’arrivais à cette tranche matinale. Il y avait aussi une certaine inquiétude de par la richesse de la concurrence.

Coulissesmédias : Donc, quel reculavez-vous ?

Vincent Parizot : J’ai envie de dire que RTL n’a vraiment pas à rougir de son bilan. Ce succès d’audience je ne me l’attribue pas à moi personnellement. Je l’attribue à RTL parce qu’il ya un réflexe qui est très important qui est de dire « je sais que sur RTL, je trouverai une info qui me convient » et ça, quelle que soit la personnalité qui est aux commandes de la matinale, ça ne change pas. Je l’attribue aussi à la richesse de la tranche et à tous ces intervenants.
Il a fallu que je m’impose en ayant une personnalité différente de celle de Christophe. Je pensais que ce serait peut être un peu plus compliqué dans ces conditions d’autant qu’en face il y avait une concurrence qui s’est affirmée notamment du côté d’Europe 1 avec l’arrivée de Marc-Olivier Fogiel. Je pouvais nourrir des doutes, ce qui pourrait expliquer que je sois surpris et en même temps, dans mon tempérament, je suis assez sûr de moi. Je sais ce que je vaux, je sais ce que j’ai fait, je sais par quoi je suis passé et cette expérience que j’ai acquise pendant des années à Europe 1, me sert aujourd’hui en pouvant incarner la rigueur que nécessite une tranche d’information sur la première radio.

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