Frédéric Ferrer (Chérie FM)

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Frederic ferrerTrois ans qu’il est au micro de la matinale de CHERIE FM après avoir côtoyé le micro de quelques stations concurrentes, Frédéric Ferrer vous propose 3h30 d’antenne partagées entre détente, douceur et volupté. Il est notre invité et nous explique très longuement sa passion pour la radio…

Coulissesmédias : Comment se porte la matinale de CHERIE FM ?

Frédéric Ferrer : Plutôt pas mal. Depuis trois ans, ça n’a pas arrêté de grimper. Nous sommes devant RTL2 et RFM. Sur certains quarts d’heure, nous sommes devant Virgin Radio donc, assez contents.

La matinale démarre à 5h30…C’est de plus en plus tôt ?

C’est vrai. Mais, les gens habitent de plus en plus loin de leur lieu de travail et ils se lèvent plus tôt qu’avant.

Mais, ce phénomène n’est pas nouveau…

L’idée est peut-être un peu aussi stratégique. A la radio, on se dit que si on arrive à capter les auditeurs dès 5h30, on va monter en puissance plus vite. Et de mon côté, je me rends compte via des petits jeux SMS que je fais, que les gens écoutent alors que nous sommes en fin de nuit en fait. Et il faut aussi tenir compte du fait que les nuits ne sont pas animées. Il n’y a pas de voix, juste de la musique jusqu’à 5h30. Donc, c’est bien d’avoir de la voix pour accompagner et dire « bonjour, la journée commence ».

Du coup, votre rythme de vie se trouve encore plus décalé ?

Mon réveil sonne chaque matin à 4h30. Je pars à 5h00 de chez moi puisque j’ai la chance d’habiter près de la radio. Mais je vous l’accorde, il faut avoir une hygiène de vie super bien réglée.

La mission est assez délicate : il faut réveiller les gens et dans le même temps, faire oublier la morosité du moment. C’est compliqué ?

Ce n’est pas compliqué mais c’est un sacré challenge ! En France, on a une capacité à s’auto-flageller et à entrer dans la morosité qui est beaucoup plus importante que dans les autres pays. Je suis d’origine espagnole et je peux vous dire que là-bas, la crise est cent fois plus importante qu’en France mais les gens sont battants et ils y croient. Donc, à partir de là, nous devons essayer de dédramatiser. Je crois que si je devais me lancer des fleurs, je dirais que j’ai un atout, c’est que j’aime bien les gens. Je vais vers eux naturellement. Je suis comme dans la vie. J’essaie d’apporter un peu de chaleur et de me mettre à leur place.

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