« Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry va connaître de nouvelles aventures dans une série animée diffusé dès vendredi soir pour le Réveillon de Noel sur France 3.
C’est une première du genre et un aboutissement d’un long travail effectué en étroite collaboration avec la famille de l’auteur de cette oeuvre culte.
La série au budget élevé de 18,6 millions d’euros se compose de 24 « aventures » du Petit Prince qui voyage de planète en planète.
« Il s’agit d’une mini-collection car il n’y a aucun élément récurrent, sauf le Petit Prince, le serpent, la rose et le renard », a expliqué Aton Soumache de Method Animation, producteur de la série filmée en 3D.
Selon Alexandre de la Patellière, son co-auteur avec Matthieu Delaporte, tout a commencé en 2007 par une rencontre avec Olivier d’Agay, le petit-neveu d’Antoine de Saint-Exupéry.
« Dans un premier temps, c’est un cadeau de travailler sur une matière aussi prestigieuse et belle, dans un second on est pris d’effroi en se replongeant dans le livre: c’est un petit livre par la taille, qui a l’air très simple, mais c’est la boîte de Pandore, quand on glisse dedans il devient extrêmement complexe », note Alexandre de la Patellière.
La famille Saint-Exupéry a participé de très près au travail, en rédigeant une sorte de « bible » de références passant en revue tous les aspects du Petit Prince, origine du mythe, trame narrative, pouvoir des images…
Plutôt qu’adapter le livre, les auteurs ont choisi d’adapter le personnage. « Nous avons inventé une variation, un nouveau voyage du Petit Prince qui se situe après sa rencontre avec l’aviateur« , confie l’auteur. Saint-Exupéry leur avait lancé, sans l’imaginer, une perche formidable puisque son livre s’achevait sur ces mots « Ecrivez-moi vite qu’il est revenu ».
Dans la série, le Petit Prince accompagné de son fidèle renard quitte son astéroïde pour tenter de sauver l’univers, le serpent semant le trouble dans la galaxie où les étoiles s’éteignent l’une après l’autre. Il va de planète en planète et découvre des univers régis par des lois fantaisistes, utopiques ou absurdes. Le tout servi par une très belle iconographie.
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