Il y a quelques jours, Olivia Ruiz donnait le coup d’envoi des illuminations de Noël et des vitrines de « Noël Circus » du BHV Rivoli. Un rendez-vous important pour la chanteuse qui, pour l’occasion, a conçu une mise en scène spécialement pour l’enseigne parisienne. Dans le même temps, elle a eu carte blanche pour une exposition « Les Songes Funambules » tout en renouvelant son soutien à l’association « Lutt’Opie » lancée par son frère.
Coulissesmédias : Tu donnes cette année le coup d’envoi des fêtes de Noël en proposant ta vitrine pour le BHV Rivoli… Pourquoi cette opération ?
Olivia Ruiz : C’est plutôt drôle … C’est vrai que j’aime bien l’idée de donner un peu le top départ des festivités mais c’est avant tout l’exposition que j’ai montée et la vitrine que j’ai créée qui me tiennent à cœur et particulièrement parce que les bénéfices de la vente de ses œuvres seront reversés à l’association caritative Lutt’Opie créée par Toan (frère d’Olivia, ndlr) . Ce sont des jeunes artistes que j’adore et ce qui est émouvant, c’est de leur donner un coup de pouce.
Coulissesmédias : Comment t’est venue l’idée de t’ associer à ce Noël du BHV ?
Olivia Ruiz : C’est avant tout leur idée. Après, c’est vrai que j’ai un peu chamboulé leur organisation parce que l’idée première était de partir sur une vitrine et puis, quand j’ai vu l’observatoire qui est un lieu absolument sublime, ça m’a donné l’idée et l’envie d’agrandir encore plus la collaboration. Et puis, le plus important pour moi, c’était d’avoir la liberté de m’amuser et je l’ai eu à 100%.
« C’est un moyen de découvrir ce que je fais à travers autre chose que la chanson »
Coulissesmédias : Tu as été retenue pour appuyer sur le fameux bouton qui va éclairer les vitrines du BHV. Si on t’avait simplement proposé de faire ça, sans le côté artistique qui allait avec, aurais-tu accepté ?
Olivia Ruiz : Ah non ! C’est sûr que c’est drôle mais appuyer sur un bouton, ce n’est pas très créatif comme projet ! J’ai accepté parce qu’on m’a donné l’occasion de m’investir.
Coulissesmédias : N’as-tu pas eu peur des critiques en acceptant cette collaboration ?
Olivia Ruiz : A aucun moment parce que l’univers que je présente ici fait partie du mien. Toutes les poupées de Peggy (créatrice de la poupée du dernier album d’Olivia) sont là et je permets à mes fans de retrouver ce que j’aime et pour tous les autres, c’est un moyen de découvrir ce que je fais à travers autre chose que la chanson.
Coulissesmédias : Qu’est-ce que l’on ressent quand dans ce genre d’opération, on a une poupée à son effigie, sa propre vitrine ?
Olivia Ruiz : La vitrine ne m’est pas consacrée. C’est moi qui l’ai imaginée. J’ai fait travailler tout le monde sur la poupée, sur la mise en scène et l’animation. J’ai touché à tout.
Coulissesmédias : Tu soutiens activement l’association Lutt’Opie de ton frère … peux-tu nous en dire plus sur son action ?
Olivia Ruiz : C’est une association qui a eu plusieurs projets depuis sa création. Au tout début, nous avons produit (car Olivia est la marraine) un disque de rappeurs Burquinabés. Grâce à l’argent récolté par le disque, nous avons pu reconstruire entièrement une école au Burkina Faso. Le deuxième projet, c’était le montage des ateliers Tamayé où nous avons sélectionné quelques Burkinabés pour les former aux métiers de l’audiovisuel, du théâtre et de la musique dans un centre que l’on a équipé à cet effet. Nous avons proposé un an de formation pour qu’ils trouvent ensuite du travail. Nous avons également envie de monter un festival là-bas pour permettre aux jeunes artistes de se produire sur scène et de se faire connaître auprès des maisons de disques.
Coulissesmédias : Maintenant que l’année se termine, c’est l’heure des bilans. Qu’est ce que tu retiens professionnellement de cette année 2010 ?
Olivia Ruiz : Ce qui a occupé 90% de mon année, c’est ma tournée mais aussi le tournage de mon premier film. Je retiendrais donc « le père de ma fille » tourné cet été et aussi « Miss Météore » qui m’a vraiment comblée.
Coulissesmédias : C’était important pour toi de faire autre chose que la musique ?
De passer par le cinéma, une exposition … ?
Olivia Ruiz : Je n’ai pas spécialement ressenti l’envie de faire autre chose mais dès que je trouve un projet amusant, je l’étudie. Et quand on me permet de rester totalement libre ou de travailler avec des gens aussi attachants que Martin Valente, le réalisateur du film, je n’hésite pas. Mais, je ne suis pas spécialement à la recherche de projet. Je marche au coup de cœur.
Coulissesmédias : A quelques jours des fêtes, parlons un peu de ton Noël… Est-ce qu’il y a un cadeau que tu as toujours voulu trouver au pied du sapin et que tu n’as jamais eu ?
Olivia Ruiz : Et non parce que j’ai un super amoureux qui sait toujours ce qu’il faut m’offrir ! Et en général, bien souvent, j’ai le droit à des tableaux ou des poupées
des artistes exposés ici (au BHV). C’est pour ça que ce projet me tient à cœur, j’ai l’impression de donner un coup de projecteur à ces artistes qui m’apportent beaucoup d’émotions.
Coulissesmédias : Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour 2011 ?
Olivia Ruiz : Qu’est ce qu’on peut me souhaiter pour demain déjà (rire) ! Que ma tournée en Argentine et au Chili se passe bien. Je commence la promo, les sorties d’albums en Amérique du Sud sont lancées. Pour le reste, on peut me souhaiter de garder la santé et puis … je trouve que c’est déjà pas mal.
Propos recueillis par Andreï Olariu.
Photos : Marion Touzi
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