Après plusieurs années passées sur Europe 1 et M6, Marielle Fournier est devenue l’une des vedettes de la chaîne Téva. Avec « les dossiers de Téva », l’animatrice décrypte notre société sous tous les angles. Pour Coulissesmédias, la jolie niçoise nous présente la nouvelle saison de l’émission et pose son regard sur une profession… « journaliste ». Interview.
Coulissesmédias : Pour commencer, évoquons la reprise des « dossiers de Téva ». Comment se porte l’émission ?
Marielle Fournier : Elle se porte bien. C’est une émission qui a maintenant l’âge de raison voire un peu plus. Je pense que nous avons trouvé notre rythme de croisière et une bonne case pour la diffusion. Le jour a beaucoup changé et là, maintenant, nous sommes diffusés le samedi soir en « prime ». C’est une belle case car ce n’est pas forcément ce que les autres chaînes proposent. Et, c’est ce qu’il faut que l’on fasse, nous sur Téva. Nous ne serons pas le premier choix, on part avec ce handicap. Donc, autant proposer un beau moment d’émotion et un moment intéressant et intelligent au moment où les autres chaînes vont proposer soit du divertissement, soit des séries etc… Et puis, j’ajoute que l’équipe est très bien rodée. Cela fait un moment que je travaille avec la même équipe. C’est important parce que je pense que ça se sent dans l’aboutissement d’une émission. On le sent aussi à l’image puisque tout est plus naturel, plus relâché et moins figé.
Dans tous les cas, vous dites non au racolage ?
Ce n’est pas trop le style de l’émission.
Par contre, vous abordez différemment certains thèmes déjà explorés par la concurrence…
Au niveau des thématiques, nous essayons effectivement de surprendre parfois ou de revenir sur des thèmes que nous avons, nous-mêmes, déjà abordé mais de façon différente. Par exemple, nous allons proposer sous peu un sujet sur la beauté mais au lieu de parler des traitements qui existent etc, nous allons nous intéresser aux dérives, aux régimes un peu exagérés. Nous allons un peu asticoter le téléspectateur pour lui montrer les choses et l’alerter.
Qu’est-ce qui change dans « les dossiers de Téva » ?
Au niveau de la forme de l’image, nous innovons pour les plateaux. Je vais venir un peu à la rencontre des gens avec des invités. Depuis deux ans, nous avions abandonné les studios parce qu’ils figent beaucoup les personnes qui doivent intervenir. Il est toujours plus facile d’interviewer une personne lorsqu’elle est dans
son univers ou dans celui qu’elle connaît bien et qui lui est familier. Dans un studio de télé, la personne est moins à l’aise et le contact sera plus compliqué. Donc, le fait d’être à l’extérieur permet d’avoir un ton qui est plus convivial et plus proche. Et le réalisateur a changé sa façon de filmer. Il utilise maintenant des appareils photos. Ce ne sont plus des caméras. Il y a donc un côté pratique pour tourner. C’est plus discret et la caméra peut, du coup, se fondre plus facilement au milieu d’un groupe. L’autre avantage, c’est l’image qui est parfaite. C’est de la haute définition et c’est surtout un grain qui est vraiment très beau, qui se rapproche un peu plus de l’image du cinéma. Nous essayons de rendre plus dynamique la partie où je vais m’adresser à mes invités. Sur les thématiques, nous gardons les mêmes principes en essayant de prendre des sujets qui nous concernent tous. Nous allons faire une émission sur les ados, une autre sur les dangers du quotidien. Tous ces dangers que l’on côtoie sans s’en rendre compte ou alors les dangers à la maison…Ces thématiques peuvent donc être familiales, sociétales et parfois un peu plus lourdes comme l’alcoolisme chez les femmes évoqué l’an dernier. Nous essayons d’alterner pour toucher le téléspectateur mais aussi pour l’informer.
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