- Parce que grâce à Lie to Me et The Mentalist, on est de vrais chasseurs de mimiques. Une épaule qui se soulève, un regard vers le sol, un œil qui cligne ou une faute d’élocution, maintenant tous les sérievores qui se respectent peuvent dire qui ment et qui cache des secrets. Pratique, non ?
- Parce que grâce à House et Urgences, on est de vrais diagnosticiens en herbe. Un nez qui coule ? Allez un peu de paracétamol et l’affaire est dans le sac. Un doigt tordu ? Une poche de glace et une petite radio pour vérifier que rien n’est cassé. Une cascade de symptômes avec saignements de nez, des maux de têtes et malaises à répétitions ? Oh mon Dieu mais vous souffrez du diabète ! Franchement, qui parmi vos amis peut se targuer d’avoir un œil aussi aiguisé que le vôtre ?
- Parce que grâce à The Big Bang Theory, on connaît tout de l’informatique, de la physique et des sciences sans être un no-life ! Ca a du bon de suivre les aventures d’une bande de geeks quand même ! En l’espace de quelques épisodes, on est devenus des génies de la physique. Anions, cations, protons et électrons n’ont plus de secrets pour nous. Les conjonctures, les paradigmes et les polarisations sont autant de mots que nous maîtrisons parfaitement alors qu’à l’époque du cours de physique-chimie, nous regardions tous le prof d’un air désespéré. Y’a pas à dire un Sheldon, ça vous change une vie !
- Équations, algorithmique, fonctions et combinatoires : ces mots barbares ne vous font plus peur. Merci Charlie Eppes ! Eh oui, depuis que vous avez suivi à Numb3rs à la télé, les variables ne vous semblent plus être des extraterrestres. Doucement quand même, on ne connait pas les définitions des mots mais on connaît déjà les mots… ce qui dans le fond est déjà pas mal. Bref, on n’est pas des mathématiciens en herbe, mais on peut se vanter de savoir que l’équation p=np ne se résout pas et briller en société en incrustant discrètement dans la conversation que la théorie de la complexité des algorithme est une sacrée « pain in the ass » pour les mathématiciens. Pour faire simple, on a une sacrée culture scientifique et franchement, c’est la classe !
- En parlant de sciences, tiens, qui parmi les sérievores n’a jamais regardé les Experts quelque soit leur ville d’origine ? Apparus au début des années 2000, elles avaient à l’époque révolutionnées le monde de la télé en créant un genre à elles-seules : les procédurales. Depuis, l’ADN, le spectrogramme de masse, la chromatographie gazeuse et le séquençage sont autant de terme qu’on ne comprend toujours pas mais qui sonne à nos oreilles. Et franchement, c’est déjà pas mal !
- Et si jamais on vous posait une question de mode ? Pas de panique grâce à votre connaissance aigue des Gossip Girls et des filles de Sex and the City, vous êtes incollables sur les grands couturiers et les grandes marques. Quelqu’un vous demande qu’est-ce que des Manolo Blahniks ? Mais enfin pauvre ignorant ce sont des chaussures comme les Jimmy Chu d’ailleurs. Gucci, Dior, Chanel, Vivianne Westwood ou Alexander McQueen, vous savez tous les différencier. On ne vous la fait plus maintenant. La Fashion Week, vous n’en êtes pas fans mais vous comprenez ce que les journalistes hyper lookés vous racontent, ce qui dans le fond n’est déjà pas trop mal.
- Osiris, Isis, Seth, Anubis… On n’avait pas vu ses noms depuis la 6e quand notre prof d’histoire-géo avait insisté pour qu’on apprenne une liste de mots bizarres dont on ne savait presque rien. Heureusement, tout a changé avec Stargate SG-1 ! Au milieu du conflit intergalactique qui opposent le monde aux méchants aliens, on se surprend à réviser ses dieux égyptiens. Et pour cause, les Goal’Uds sont leurs descendants directs ! Au fil des épisodes, on croise donc Anubis (qui n’a pas de visage), l’odieux dieu des morts, Apophis (que personne ne connaissait avant), dieu de la puissance originelle ou encore Osiris, dieu de la végétation et de l’agriculture et Seth (encore un inconnu au bataillon), dieu du tonnerre, de la tempête et du temps nuageux. Mieux, plus les saisons avancent plus on découvre de nouveaux dieux : mythologie nordique, chinoise, phénicienne ou japonaise sont passées au crible. Un excellent moyen de briller en société.
- Envie de fredonner une chanson originale ? D’apprendre à vos enfants ou vos cousins un air qui change de l’ordinaire ? Si vous avez regardé Friends, Scrubs ou How I met you Mother, vous avez déjà des tonnes de mélodies en tête. Ahaha, on se moque moins maintenant les incultes !!! De « Je suis une abeille, je donne du miel » inventé par un Ross Geller gamin à « Guy Love » de Turk et JD qui s’avoeunt leur profonde amitié en public, il n’y a qu’un pas. Dans How I met your Mother, on retiendra la « suit song » de Barney dans laquelle il confesse son amour fou pour les costumes (et avec une chorégraphie en plus !). Avec une telle variété musicale, pas étonnant qu’on impressionne nos amis !
- En cours de SVT, c’était impossible de se rappeler du nom des os humains : trop nombreux, trop petits, trop dérisoires… Toutes les excuses étaient bonnes pour se dédouaner de l’apprentissage de sa leçon : mal à la tête, au ventre, « oubli »… Aujourd’hui cette époque est révolue ! Et on dit merci à qui pour ça ? Merci Bones !!! En l’espace de 6 ans, on a appris que la scapula est l’autre nom de l’omoplate, que le corps humain est composé de 206 os et que le plus petit de nos os se trouve dans l’oreille et se nomme l’étrier. Notre prof de bio du collège serait fier de nous… Mais pourquoi Bones n’a-t-elle été créé qu’en 2005 ?
- L’histoire ? Vous aimiez ça sans plus à l’école. Oui bon d’accord c’est important de savoir ce qui s’’est passé avant mais apprendre toutes ces dates, ça vous collait un mal de crâne carabiné ! Et puis Cold Case est arrivée, avec ses histoires toutes plus déchirantes les unes que les autres et à partir de là, tout a changé ! Désormais, quand on vous demande, le jour où Martin Luther King prononça le fameux « I have a dream », vous répondez illico le 28 août 1963 car l’épisode du cavalier noir vous a traumatisés. La guerre de Corée ? Facile, c’était de 1950 à 1953. Et celle du Vietnam ? Les doigts dans le nez, de 1959 à 1975 et même que certains militaires prisonniers des Viêt-Cong avaient été torturés dans des caches au fond des forêts tropicales. Ségrégation, choc pétrolier et prohibition sont autant de mots dont nous maîtrisons le sens et la portée. Merci Lilly Rush pour cette jolie leçon d’histoire !
Maintenant que ce tour d’horizon est fini, qu’en conclure si ce n’est que « qu’est-ce qu’on est drôlement calé » grâce à nos (trop ?) nombreuses heures devant le petit écran. Alors qu’on se le dise, les gens qui nous critiquent ne sont finalement peut-être que jaloux de notre savoir ?
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