Sylvain Alexis (NRJ)

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« Il ne faut surtout pas jouer un rôle devant un micro : si tu n’es pas toi-même, tu n’es pas crédible !….»

Coulissesmédias : Ton histoire avec la radio commence quand pour toi ?

J’avais 7, 8 ans. En fait, j’ai découvert la radio en voiture. Mon père écoutait RFM et ma mère EUROPE 2. Selon l’auto, on écoutait l’une ou l’autre. Ce qui est fou, c’est que jusqu’à 10 ans, j’ai cru que la radio ne pouvait s’écouter QUE dans une voiture (rires) et comme j’ai eu très vite le virus, je voulais tout le temps prendre la voiture même pour aller chercher le pain à 200 mètres (rires). J’avais une chaîne hi-fi à la maison mais je ne m’en servais que pour écouter les disques que me filait mon père depuis tout petit. Je me souviens que je chantais déjà du Hendrix, du Rolling Stones et du Pink Fyold à 2 ans ! J’écoutais des disques…mais pas la radio. Après, le vrai déclic radio a lieu en 5ème quand un pote de collège me dit : « Branches-toi sur FUN RADIO le soir, y a des histoires de cul et puis après une émission qui s’appelle « Les Filles », c’est énorme ! ». Là, j’ai commencé…et je n’ai jamais plus pu m’arrêter. J’écoutais FUN matin, midi, soir et nuit avec le walkman en cours discrétos (rires). On appelait tout le temps avec ma soeur Laurence, on inventait des trucs surréalistes pour être sûrs de passer à l’antenne et ça marchait.En même temps, nous faisions notre « Fun » à nous à la maison avec un poste et deux micros, c’était cool.

Coulissesmédias : Une imitation qui t’amènera peu de temps plustard à la réalité…

Oui, en zappant sur la FM parisienne, je tombe sur ADO FM qui, à l’époque, était une pure associative avec plein d’émissions différentes et pleins d’animateurs.Avec ma jolie voix de pré-pubère de 12 ans et demi, j’appelle et je demande comment il faut faire pour intégrer la radio. La personne qui me répond me dit d’envoyer une lettre… Ce que je fais et on me rappelle ! Après un entretien où j’ai raconté n’importe quoi au boss de l’époque qui était Christophe Dallence, on me propose de co-animer une libre-antenne le samedi aprèsmidi. Et voilà, c’était parti ! Je suis resté 6 mois là bas avant d’arrêter pour me consacrer à notre projet de radio à l’hôpital qui mettra finalement 4 ans et demi à se concrétiser (voir l’Itw Necker, NDLR).

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